Les âges du carbone des sols obtenus par datation ¹⁴C sont surestimés. Une équipe de recherche CNRS Terre & Univers (voir encadré) démontre que le carbone ancien dépourvu de radiocarbone augmente artificiellement les estimations des temps de résidence. En prenant en compte le type de sol, le matériau parental et la profondeur, les scientifiques proposent une correction majeure : intégré sur une profondeur d’un mètre, le carbone actif des sols n’a que 290 ans en moyenne, et non plusieurs millénaires.
