21 octobre 2021 Cédric de Solenvie

Limiter l’artificialisation des sols pour éviter une dette écologique se chiffrant en dizaines de milliards d’euros

L’artificialisation des habitats naturels représente la première cause de destruction de la biodiversité ; lutter contre ce phénomène constitue aujourd’hui un enjeu d’adaptation face aux effets du réchauffement climatique.

La loi Climat et résilience présente dans son article 191 l’ambition française en matière de lutte contre cette artificialisation destructrice :

« Afin d’atteindre l’objectif national d’absence de toute artificialisation nette des sols en 2050, le rythme de l’artificialisation des sols dans les dix années suivant la promulgation de la présente loi doit être tel que, sur cette période, la consommation totale d’espace observée à l’échelle nationale soit inférieure à la moitié de celle observée sur les dix années précédant cette date. Ces objectifs sont appliqués de manière différenciée et territorialisée, dans les conditions fixées par la loi. »

Au regard de cet objectif ambitieux, il semble opportun d’évaluer les conditions de sa réalisation et les efforts économiques qui y sont associés ; et, si ces efforts ne sont pas consentis en pratique, quel niveau de dette écologique cela peut générer.

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