9 avril 2018 Cédric de Solenvie

Mensuel de l’Académie d’agriculture de France n° 33 (avril 2018)

Le Mensuel

N°33 / Avril 2018

A LA UNE

L’Académie d’agriculture a décerné son premier prix de l’information scientifique à destination du public

Le 26 février 2018, dans le cadre du Salon international de l’agriculture, ce nouveau prix a été remis à une journaliste de « Science et Vie », Nathalie Picard, pour son article « Faut-il encore manger de la viande ?». Une mention spéciale a été attribuée à une journaliste de « la France agricole », Marie Gabrielle Miossec, pour son enquête « Les associations de protection des animaux, comment elles mettent la pression sur l’élevage ?». Questions au centre de l’actualité !

Pourquoi un tel prix à des journalistes au côté des prix décernés classiquement aux jeunes scientifiques ?

Dans un contexte professionnel de plus en plus difficile face à la complexité de la science, de ses relations avec la société et à l’heure des médias numériques, l’Académie veut encourager l’implication des jeunes journalistes, scientifiques ou non, et reconnaître leurs talents dans les domaines agricoles, environnementaux, climatiques ou sanitaires.

En effet, l’esprit critique et la rationalité ne sont pas toujours au rendez-vous de la médiatisation des faits scientifiques et du débat public. L’actualité récente en témoigne qu’il s’agisse des fake news, objets de réflexions en France et dans l’Union européenne, ou de la récente étude publiée dans la revue scientifique Science sur la propagation plus rapide sur twitter des fausses nouvelles et des rumeurs que celle de la vérité.

On comprend alors toute la nécessité de reconnaître et soutenir l’action d’une profession : celle des journalistes. Chaque profession s’appuie sur un cadre de pensée. Celui des journalistes rejoint celui des scientifiques sur des notions telles que la liberté du scientifique et la clause de conscience journalistique, la délimitation de la problématique scientifique ou celle de l’angle journalistique, ou encore la notion d’enquête et l’analyse critique face à la complexité.

Ces cadres peuvent aussi être très différents, en particulier quant à la validation des faits par les pairs. Tout ceci ne peut qu’inciter l’Académie à renforcer son action vers les journalistes et leurs écoles, comme elle le fait dans sa démarche transgénérationnelle vers les jeunes ingénieurs.

De telles démarches en amont du débat public comme en dehors des polémiques sont les plus constructives… pour l’avenir de notre démocratie.

Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader,

membre de l’Académie d’agriculture de France

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L’INFORMATION DU MOIS

Les métiers de l’agriculture : des perspectives d’avenir pour les jeunes Africains

Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, a réuni le 23 février 2018 ses homologues africains à l’Académie d’agriculture de France, qui est, avec l’Académie des sciences, membre fondateur du Groupe Interacadémique pour le Développement (GID). L’objectif de cette réunion était de sensibiliser l’ensemble des responsables politiques à l’importance des métiers de l’agriculture pour les jeunes Africains et des actions à entreprendre dans ce domaine.

En effet, l’Afrique est indéniablement le continent du futur : c’est un carrefour de jeunesse et d’innovations qui doit cependant faire face à des enjeux de taille, en particulier dans les domaines de l’emploi, de l’agriculture et de l’alimentation. A l’horizon 2050, la FAO estime que le continent atteindra les 2,5 milliards d’habitants et que 6 millions de jeunes chaque année arriveront à l’âge de travailler. Pour le GID comme pour de nombreuses institutions qui se penchent sur cette question, la clé est l’agriculture.

Avec l’appui de ses nombreux partenaires dont ses 30 académies membres européennes et africaines, le GID œuvre depuis 2016 à la valorisation de l’agriculture africaine. Ainsi a été conçu le programme GID-Agri, dont l’objectif moteur est de donner envie aux jeunes Africains de s’installer dans les différents métiers d’une agriculture attractive et innovante. Le GID vise d’abord l’Afrique subsaharienne mais compte inclure les pays bilingues et anglophones une fois le programme lancé.

Afin d’atteindre à la fois ses objectifs et une majorité de jeunes en Afrique subsaharienne, une plateforme internet va être conçue et hébergée en Afrique pour regrouper tous les exemples recensés de réussites agricoles. La pédagogie par l’exemple fera la force du programme GID-Agri, utilisable comme un catalogue référencé par filière, pays, stade d’avancée et échelle du projet.  Un comité, composé d’académiciens africains et français membres du GID, se réunira pour valider la qualité des initiatives agricoles exemplaires identifiées.

Le programme GID-Agri souhaite développer en Afrique un réseau de professionnels et de particuliers du monde rural à travers sa plateforme interactive. La même démarche sera appliquée aux centres de formations professionnelles. En rassemblant ces exemples de réussite de filières agricoles africaines et en assurant leur promotion auprès des futurs entrepreneurs africains, le GID espère faire prendre conscience à ces jeunes talents qu’ils disposent déjà des outils nécessaires au développement, notamment agricole, de leur continent et des clés pour assurer son autosuffisance alimentaire et son épanouissement intellectuel.

François Guinot,

président du GID, président honoraire de l’Académie des technologies

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RETOUR SUR LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France au cœur du Salon de l’agriculture

24 février – 4 mars 2018

Pendant 10 jours, l’Académie d’agriculture a vécu de façon intense au Salon international de l’agriculture, ce grand moment de rencontre et de médiatisation. C’est ainsi que de nombreux académiciens ont répondu sur le stand d’AgroParisTech à toutes les personnes en recherche d’information, ont participé aux ateliers pratiques dans le village des professionnels, à la ferme 4.0, à l’espace Agri-recrute, aux dialogues intergénérationnels et à la médiatisation des événements.

Plus de quarante membres de l’Académie d’agriculture ont partagé et échangé sur leurs nombreux et variés domaines de compétences. Enfin, l’Académie a organisé au Salon les remises de plusieurs prix concernant « « l’information scientifique à destination du public », le concours « Culture Agri » du Crédit Mutuel et un concours sur twitter en direction des jeunes.

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Fertilisation et fertilité des sols

7 mars 2018

Pour la fertilité des sols, le raisonnement agronomique est plus que jamais d’actualité et l’analyse de terre indispensable.

A l’avenir, la fertilisation organique doit pouvoir compenser l’épuisement programmé des ressources minérales comme les phosphates. L’entretien ou la restauration de la fertilité des sols reposeront de plus en plus sur la connaissance des organismes vivants du sol et leur rôle dans la mobilisation des éléments nécessaires aux plantes, dans la structure du sol et la circulation de l’eau.

Enfin, la gestion des sols doit intégrer les services environnementaux, liés en particulier au stockage et à la libération du CO2.

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Regard sur les états généraux de l’alimentation

14 mars 2018

Si l’humanité a accompli une « révolution verte » devant permettre de nourrir la population mondiale, les difficultés d’accès à l’alimentation et donc la malnutrition sont un problème majeur qui affecte 2 milliards de personnes. Par ailleurs, sur un plan international, pour répondre aux nouveaux défis liés aux ressources renouvelables, la France promeut des approches « système » globales comme l’agroécologie, confrontées à d’autres approches basées sur des solutions technologiques et qui sont soutenues par des pays comme les USA. Au cours de cette séance de l’Académie, Marion Guillou a aussi souligné qu’aujourd’hui, en Europe, les savoir-faire traditionnels, les labels de qualité et les produits d’origine sont privilégiés par trois personnes sur quatre.

La présentation des états généraux de l’alimentation a permis de rappeler les objectifs, les chronologies, l’organisation des différents chantiers et ateliers et les actions retenues. Le projet de loi pour « l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » et les mesures d’accompagnement ont également été précisés.

En conclusion, autour des états généraux, des interrogations ont été exprimées sur les approches territoriales, l’élargissement à un cadre européen et international, et le prolongement dans le temps de toutes les réflexions et actions engagées.

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Réévaluation des additifs alimentaires par l’EFSA

21 mars 2018

Les additifs alimentaires font l’objet de débats et de controverses médiatiques. Il existe 345 additifs alimentaires, classés en 27 catégories fonctionnelles. Par définition réglementaire, ces additifs doivent présenter un avantage pour les consommateurs, ne pas induire en erreur et ne pas présenter de risques pour la santé.

Cette séance de l’Académie a permis de comprendre ce que sont les additifs alimentaires, de distinguer les notions de danger, de risque et d’exposition, de présenter le principe de la liste positive (tout ce qui n’est pas autorisé est interdit), les instances et procédures d’évaluation et de réévaluation (ANSES, EFSA…), la gestion et la communication du risque.

Si des progrès considérables ont été réalisés dans l’évaluation des risques et de l’exposition, le public manque toujours d’informations fiables et des réflexions ont lieu au sein de l’Académie d’agriculture dans ce domaine.

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Épidémiologie des rouilles des céréales

28 mars 2018

Connues des Grecs, redoutées par les Romains, les rouilles sont des champignons qui se développent sur de très nombreuses espèces végétales.  Ils produisent des spores de couleur « rouille ». Ils affectent les plantes cultivées depuis les débuts de l’agriculture, en particulier les céréales comme le blé et l’orge.

Déjà en 1658, des paysans normands se mobilisaient contre l’épine vinette qu’ils accusaient de propager la rouille dans les céréales. Pendant plusieurs siècles, de nombreux scientifiques, dont 13 membres de l’Académie d’agriculture, ont recherché des moyens de lutte.

Aujourd’hui, les travaux sont toujours intenses et portent sur de multiples méthodes : résistances génétiques, utilisation de fongicides, pratiques agronomiques : dates et densités de semis, gestion des apports d’azote et des repousses, mélanges variétaux…

Mais la lutte contre les rouilles passe aussi par des modélisations permettant d’anticiper les contaminations.

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La concurrence, levier de compétitivité pour les agriculteurs

4 avril 2018

Depuis 1992, les orientations de la PAC ont rapproché les producteurs du marché… et du droit de la concurrence. Mais ce droit ne prend pas en compte les spécificités de l’agriculture, en particulier le très grand nombre de producteurs face à une distribution très concentrée.

Des évolutions du cadre juridique (règlement OMNIBUS, plan de développement des filières, rôle des interprofessions…) ont pour objectif de remédier à ces déséquilibres entre les agriculteurs et l’aval.

Des évolutions économiques sont également en cours comme la concentration des coopératives agricoles.

Cette séance de l’Académie a fait le point sur ces évolutions et les mesures utiles pour que le droit à la concurrence puisse être bénéfique pour les agriculteurs et les marchés.

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LES PROCHAINES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

Les séances hebdomadaires (#seanceshebdos) de l’Académie d’agriculture de France se tiennent chaque mercredi de 14h30 à 17h00 (sauf en périodes de vacances scolaires).

Elles sont gratuites et accessibles à toutes et tous

Ce sont des moments « d’échanges privilégiés » avec des experts de renom sur les sujets traités.  

L’agenda complet de ces #seanceshebdos est disponible > En cliquant ici 

Voici la présentation de quelques unes de ces futures séances :

Vers une politique publique des sols

11 avril 2018

Longtemps délaissés par les pouvoirs publics et les médias, les sols reviennent sur le devant de la scène car leur rôle primordial pour le climat et la sécurité alimentaire est désormais reconnu. Les sols se trouvent en interactions avec l’atmosphère, la biosphère et l’hydrosphère et garantissent leur fonctionnement. Ils sont désignés comme la zone sensible pour l’humanité, de la cime de la végétation à la roche saine et l’aquifère. Cette séance de l’Académie rappellera les travaux réalisés par le groupe sol de l’Académie : la communication (dossiers, ouvrages…), la gouvernance territoriale des sols, l’enseignement supérieur sur les sols et la formation de spécialistes, les données de la qualité des sols issues d’observatoires et de travaux de recherche.

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Quel impact des procédés de transformation sur la qualité de l’alimentation

2 mai 2018

Cette séance liée à la qualité de notre alimentation nous concerne tous. Les exposés ont pour thèmes :

« Les impacts des opérations et procédés sur les attributs des aliments »,

 « Mieux connaître la transformation industrielle et la diversité de nos aliments pour une alimentation plus saine et plus durable »,

« La structure des aliments module leur cinétique de digestion et la disponibilité des nutriments ».

Le marché français des pizzas sera un exemple de la diversité proposée aux consommateurs.

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ANALYSES DE THÈSES ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l’Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

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Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Germain Tesnière : « Arrangements institutionnels à l’ère de la génomique : une approche comparative des régimes et des instruments de sélection animale dans trois pays européens »

Thèse analysée par Maurice Barbezant, membre de l’Académie d’agriculture

Directrice de thèse : Eva Boxenbaum, professeure à l’école des Mines ParisTech

Co-encadrants : Julie Labatut et Vincent Ducrocq

Thèse de Hiam Serhan-Murray : « Pratique d’appropriation et dynamique des connaissances de la norme ISO 900 : outil de conformation et creuset d’innovation »

Thèse analysée par Roland Perez, membre de l’Académie d’agriculture

Directrice de thèse : Gwenola Yannou-Le Bris, AgroParisTech, SESG UFR MIDEAL

Co-encadrantes de thèse : Selma Tozanli, CIHEAM – IAMM et Doudja Saïdi-Kabeche, AgroParisTech, EGE

Thèse de Nathalie Galand : « Inventer l’agriculture de territoire – Etude des parcs naturels régionaux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur »

Thèse analysée par François Colson, membre de l’Académie d’agriculture

Directrice de thèse : Claire Delfosse, professeur des universités, université Lyon 2

Thèse de Claude Roussillon Soyer : « Rémunération fixe et rémunération variable, une approche différenciée et contextualisée de la motivation autonome par la théorie de l’autodétermination »

Thèse analysée par Roland Perez, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Pr Patrick Roussel, directeur de Toulouse school of management research – unité mixte de recherche CNRS (UMR 5303), université Toulouse 1 Capitole

Thèse de Anaïs Goulas : « Devenir et biodisponibilité des antibiotiques entrant dans les sols agricoles lors du recyclage des matières fertilisantes d’origine résiduaire »

Thèse analysée par Arlette Laval, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Dr Pierre Benoit, INRA, AgroParisTech, ECOSYS Grignon

Co-encadrante de thèse : Dr Claire-Sophie Haudin, INRA, AgroParisTech, ECOSYS Grignon

Thèse de El mehdi Abbou-ou-Cherif : « Développement de systèmes actifs d’épandage prenant en compte la dynamique du véhicule porteur et le relief du terrain »

Thèse analysée par Guy Waksman, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Alaa Chateauneuf, université Clermont Auvergne

Co-encadrant de thèse : Emmanuel Piron, IRSTEA

Thèse de Alice Cadéro : «Modélisation de l’atelier d’engraissement porcin pour prédire ses résultats économiques et ses impacts environnementaux»

Thèse analysée par Guy Waksman, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Dr. Jean-Yves Dourmad, INRA/ Agrocampus Ouest, Saint-Gilles

Co-encadrante de thèse : Dr. Florence Garcia-Launay, INRA/ Agrocampus Ouest, Saint-Gilles

Co-encadrante de thèse : Mme Alexia Aubry, IFIP – Institut du Porc, Le Rheu

Thèse de Manon Bajard : « Trajectoire d’évolution des sols et des agroécosystèmes de l’Holocène à l’Anthropocène »

Thèse analysée par Christian Walter, membre de l’Académie d’agriculture, professeur à Agrocampus Ouest

Directeur de thèse : J. Poulenard, professeur – université Savoie Mont-blanc – laboratoire EDYTEM

Co-encadrement : P. Sabatier, MCF et F. Arnaud, Dr CNRS, – université Savoie Mont-Blanc – EDYTEM

Thèse de Cédric Hartard : « Les bactériophages ARN F-spécifiques comme indicateurs du danger viral lié à la pollution fécale des matrices hydriques et alimentaires »

Thèse analysée par Hubert Laude, membre de l’Académie d’agriculture

Directeur de thèse : Pr. Christophe Gantzer, LCPME (laboratoire physique et microbiologie pour l’environnement) UMR 7564, CNRS – université de Lorraine, Nancy

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d’académiciens de différents horizons a pour mission d’étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement. 

Vous trouverez l’intégralité de leurs travaux > En cliquant ici  

Voici, ci-après, la présentation de quelques thèmes qui y sont développés (nous vous indiquons les chapitres dans lesquels ils sont classés, pour faciliter votre accès au PDF):

Peut-on améliorer les capacités photosynthétiques des plantes ?

La photosynthèse, en transformant l’énergie de la lumière en énergie chimique et en permettant la fixation du carbone du CO2 atmosphérique, assure la synthèse d’une grande partie de la biomasse de la planète. L’utilisation de cette biomasse apparaît de plus en plus essentielle à l’homme pour les besoins du futur.

Mais peut-on envisager d’augmenter les capacités photosynthétiques des plantes ? Cette note scientifique très récente fait le point sur les connaissances acquises et les travaux « prometteurs » dans ce domaine. Toutefois, actuellement, il est difficile d’envisager les applications agricoles et industrielles à grande échelle qui permettront ainsi d’améliorer la productivité des plantes.

Par Jean-François Morot-Gaudry, membre de l’Académie d’agriculture

Article à consulter dans le chapitre « Nutrition, croissance et développement des plantes »

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS ET NOTES ACADÉMIQUES 

Les avis, rapports et notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d’agriculture de France ou communs à plusieurs Académies

Vous trouverez l’intégralité de leurs travaux > En cliquant ici  et En cliquant ici 

Voici, ci-après, la présentation de synthèses récentes :

Green biotechnologies: a strategic issue for the future of the French seed industry

Depuis que l’homme a domestiqué les plantes et les a améliorées, il a utilisé tous les moyens à sa disposition pour le faire. Durant les 60 dernières années, avec le progrès des connaissances en biologie, notamment en génétique, de nouveaux outils, nommés « biotechnologies vertes » sont apparus et sont de plus en plus utilisés. Un groupe de travail de l’Académie d’agriculture de France a évalué l’utilisation des biotechnologies vertes et identifié leur potentiel de développement à l’horizon 2030 pour répondre au triple défi de l’agriculture : faire face à la sécurité alimentaire, mieux respecter l’environnement et s’adapter aux changements climatiques. Ce rapport présente des informations originales issues d’une enquête menée en 2016 auprès de 79 centres français de sélection des plantes, privés et publics, qui ont été interrogés sur l’utilisation de ces outils.

A lire dans « Notes académiques » (en anglais)

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d’activités de l’Académie d’agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l’intégralité de leurs travaux > En cliquant ici  

Voici, ci-après, la présentation de quelques articles récents :

La biodiversité urbaine, enjeu de nature ou de société

En France, 22% du territoire est urbanisé et accueille 77,5% de la population. La biodiversité urbaine est de plus en plus appréciée. Mais si on recense 2900 espèces sauvages animales et végétales dans Paris, l’ensemble du territoire métropolitain compte 88 922 espèces vivant spontanément.

Si la biodiversité urbaine est donc assez pauvre, elle est considérée comme un enjeu de qualité de vie par les citadins. Mais les vrais enjeux de la biodiversité sont ceux de sa conservation dans les espaces naturels irremplaçables.

Par Serge Muller, membre de l’Académie d’agriculture, ainsi que Germinal Rouhan et Philippe Clergeau, tous trois enseignants du Muséum national d’histoire naturelle.

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORET ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L’encyclopédie « La forêt et le bois en 100 questions » est née du besoin d’une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d’une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l’Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l’intégralité de la publication > En cliquant ici  

Voici, ci-après, la présentation de fiches récentes :

A qui appartiennent les forêts françaises ?

En métropole, les forêts se répartissent en trois groupes :

– les forêts du domaine privé de l’Etat, avec 1,7 million d’hectares,

– les forêts des collectivités : communes, départements, régions, mais aussi hôpitaux, Agence des espaces verts, Conservatoire du littoral…, qui couvrent 3 millions d’hectares,

– les forêts privées de 10,4 millions d’hectares appartenant à 3,6 millions de propriétaires.

La Guadeloupe, la Martinique et la Réunion possèdent 233 000 hectares de forêts, en majorité publiques. En Guyane, 5,3 millions d’hectares de forêts appartiennent à l’Etat.

Cette fiche permet donc de mieux appréhender la situation des forêts françaises, leur évolution (depuis un siècle, la forêt privée a connu un fort accroissement) et les enjeux majeurs de sa gestion.

Par Bernard Roman-Amat, membre de l’Académie d’agriculture

Fiche à consulter dans le chapitre 6

Les forêts et les hommes : quelles coévolutions ?

Cette fiche est une grande fresque historique de l’origine de nos forêts de France. Après des climats chauds et humides, les grandes glaciations ont provoqué des extinctions d’espèces forestières. Puis les périodes post-glaciaires ont été celles d’une recolonisation sur des millénaires, en plaine et en montagne.

A partir du néolithique (-5000 ans avant J.C.), l’homme commence à intervenir par la maîtrise des outils et les débuts de l’agriculture. Les surfaces forestières vont ensuite évoluer en fonction de la démographie humaine. Le pouvoir politique interviendra selon des nécessités : chauffage, constructions et marine, fours pour l’industrie, équipements et aménagements du territoire.

Aujourd’hui, la forêt française compte 16 millions d’hectares. Elle présente une grande diversité, issue de la diversité écologique du territoire et des incessantes interactions entre l’homme et la nature.

Par Yves Birot, membre de l’Académie d’agriculture

Fiche à consulter dans le chapitre 5

LES INITIATIVES DES PARTENAIRES DE L’ACADÉMIE

La France, leader mondial du lin textile

Au Salon de l’agriculture, en allant à la rencontre des membres de l’Académie d’agriculture, peut-être avez-vous eu la chance de recevoir un sachet de semences de lin. En effet, la section Lin du Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS) était partenaire de l’Académie pour cette communication destinée au grand public.

Pourquoi ? Parce ce que les liniculteurs sont fiers de leur métier, de leur produit et de leur organisation professionnelle. En France, en particulier en Normandie et Hauts-de-France, 5400 liniculteurs cultivent 97000 hectares de lin textile (données 2017). Ils sont accompagnés par 2 établissements privés créateurs de variétés, 7 établissements producteurs de semences et 27 sociétés ou coopératives qui réalisent le teillage du lin.

La France est le leader mondial de lin textile, grâce à ses hautes qualités (résistance, souplesse et légèreté) adaptées à de multiples usages : vêtements, tissus, papiers, ameublement, panneaux de particules, isolation, matériaux composites pour les véhicules et équipements sportifs…

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Les lauréats du jeu « Cultures Agri » du Crédit Mutuel

27 février 2018

L’Académie d’agriculture n’a pas l’habitude d’accueillir des manifestants, mais des manifestations !

Pourtant, le 27 février 2018, les locaux ont été envahis par les jeunes lauréats enthousiastes du concours « Cultures Agri » du Crédit Mutuel, avec le patronage de l’Académie. Ce concours à base de clips vidéo avait pour thème « les agricultures du futur ». 296 clips vidéo ont été réalisés et trois classes mises à l’honneur : celles du Bac professionnel aménagements paysages du Campus de Pouillé (49), du Bac professionnel forêt et gestion des milieux naturels et de la faune du Lycée André Alquier (81), et de terminale STAV du Lycée de Bel Air (69).

Toutes nos félicitations.

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Une seconde vie pour la flore du 18ème siècle

Appel à financement jusqu’au 13 avril 2018

Vous n’avez pas eu la chance de participer aux campagnes géographiques et botaniques du prince Roland Bonaparte ?

Rassurez-vous, vous allez pouvoir participer aux campagnes de numérisation de son immense collection, composée de 7200 boîtes contenant chacune environ 95 planches d’herbier, soit un total de 684 000 planches et 3 millions de spécimens. En effet, l’Université Claude Bernard Lyon 1 a lancé un financement participatif du 26 février au 13 avril 2018.

Indispensable à la recherche internationale, cet herbier contient des espèces disparues dans leur milieu naturel. Leur ADN est préservé, tout comme leurs pigments, leurs pollens et leurs anatomies. C’est un inépuisable réservoir d’informations qui sera ainsi disponible pour tous, chercheurs ou amateurs passionnés.

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Qualité biologique des sols urbains

15 mai 2018 – Dijon

Les sols urbains peuvent être le support vivant de nombreux services écologiques. Comprendre l’état et le fonctionnement des sols doit permettre d’optimiser les pratiques et aménagements en ville. Une journée est organisée par Plantes & Cité avec l’appui scientifique de l’INRA de Dijon.

La matinée sera consacrée à une conférence sur « les organismes vivants des sols et les outils de leur suivi ». L’après-midi débutera avec des témoignages de gestionnaires de grandes villes sur leurs besoins et leurs expériences de terrain. Enfin, trois ateliers de terrain d’observation et d’utilisation d’indicateurs de la qualité biologique permettront aux participants d’échanger autour de démonstrations concrètes.

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La métagénomique pour la gestion des écosystèmes agricoles et l’amélioration des plantes

22 mai 2018 – Paris

Après les travaux de séquençage des différentes espèces, les technologies « haut débit » permettent aujourd’hui d’étudier tout le contenu génétique de milieux complexes. Ces nouveaux champs d’exploration faciliteront la compréhension du fonctionnement d’un écosystème microbien au fond de la mer, dans les sols… ou dans nos intestins.

Ce prochain colloque sera nourri d’interventions sur l’exploration des milieux marins et terrestres : métagénomique virale, transfert de gènes dans les sols, interactions plantes – communautés microbiennes…

Des perspectives seront ouvertes sur la gestion des agrosystèmes, le microbiome racinaire, les associations symbiotiques, l’amélioration des semences et des plantes cultivées. Il est organisé par le groupement d’intérêt scientifique biotechnologies vertes qui a pour mission de développer des programmes de recherche par la coopération publique-privée.

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Politiques agricoles et alimentaires : trajectoires et réformes

20 et 21 juin 2018 – Montpellier SupAgro

A la politique agricole sont assignés des objectifs nombreux et parfois contradictoires : la santé, la lutte contre la pauvreté, la préservation des ressources et la lutte contre le changement climatique, mais aussi la compétitivité et la sécurité alimentaire mondiale.

Ce colloque a pour but, à partir des contributions, de dessiner les évolutions des politiques agricoles, alimentaires et agro-environnementales, de l’échelle locale à l’échelle internationale.

Il est organisé par la Société française d’économie rurale, qui traite des enjeux dans le domaine des sciences humaines et sociales relatifs à l’agriculture et l’alimentation, l’environnement et les ressources naturelles en milieu rural, et le développement des territoires.

Ce colloque sera suivi le 22 juin 2018 par une journée internationale sur l’avenir de la PAC.

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Les microbiotes et la santé humaine, animale et environnementale

19 et 20 juin 2018 – Biocitech Romainville – Grand Paris

Présents dans l’intestin, les muqueuses, la peau, les poumons, les microbiotes jouent un rôle fondamental pour la santé humaine et animale. Ils sont constitués de bactéries, levures, champignons, phages et protistes qui fonctionnent en symbiose avec les organismes hôtes. Un déséquilibre apporté par la nutrition, l’environnement, le stress, la consommation non raisonnée de médicaments et d’antibiotiques peut ouvrir la voie au développement de pathologies aiguës et chroniques.

Ce colloque Adebiotech a pour objectif de fédérer tous les acteurs du domaine afin de susciter des synergies d’action et avoir une vision globale du rôle des microbiotes.

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Un concours d’innovation destiné aux étudiants ingénieurs

Entre les 15 et 31 octobre 2018

Le sol contient 2 à 3 fois plus de carbone que l’atmosphère, et plus de carbone que dans la végétation qui le recouvre et l’atmosphère réunies. Le sol est émetteur de gaz à effet de serre lorsque les matières organiques se dégradent, et à l’inverse il contribue au stockage de carbone lorsqu’elles s’y accumulent. Ainsi, la bonne gestion des sols peut contribuer à lutter contre le changement climatique.

C’est pourquoi l’Académie d’agriculture, la fondation Avril et AgroParisTech lancent « un concours d’innovation » en agriculture auprès des étudiants ingénieurs. Ils auront à présenter une solution utilisant les nouvelles technologies et permettant une meilleure gestion des sols, de l’eau, de la biodiversité…

Ce concours est doté de prix. Le dossier de candidature sera à déposer en ligne entre les 15 et 31 octobre 2018.

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A NOTER AUSSI…

Les événements qui ont déjà eu lieu sont cités ici pour information

L’édition mars 2018 du blog de veille du Centre d’études et de prospective du ministère de l’agriculture et de l’alimentation est parue

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MOOC Bio : comprendre et questionner l’agriculture biologique.

D’une durée de 8 semaines, avec 8 experts de l’agriculture biologique issus de la recherche, de l’enseignement et du développement. Le premier module sera consacré à ce qui encadre l’agriculture biologique, aux techniques de production, à sa diversité et au rôle des territoires. Le second sera consacré à l’élaboration d’un avis éclairé sur un sujet de controverse choisi.

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Avant le 28 mai 2018 : dossiers à transmettre pour participer au Trophée Lanly.

Ce Trophée a pour objectif de valoriser les entreprises ou organismes de la filière bois, implantés sur le territoire national et qui mettent en œuvre des procédés innovants pour accroître la consommation de bois français.

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Du 9 au 14 juillet 2018 : Toulouse accueille la 8ème édition de la biennale scientifique européenne ESOF (Euro Science Open Forum).

Elle réunit 4 000 chercheurs, acteurs socioculturels, économiques et politiques du monde entier. De multiples séminaires, ateliers et débats sur les dernières avancées de la science seront menés par des scientifiques de renommée mondiale. Elle offrira une plateforme d’échange unique en Europe sur la création d’entreprises à partir de la recherche. Les jeunes doctorants et chercheurs, les organismes de formation et les acteurs industriels pourront échanger sur les enjeux et perspectives de carrières scientifiques en Europe.

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Du 11 au 14 septembre 2018, Montpellier va accueillir le troisième symposium international Jack R. Harlan consacré aux origines de l’agriculture et à la domestication, l’évolution et l’utilisation des ressources génétiques.

Le Symposium Harlan a été créé par l’université de Californie en hommage à Jack R. Harlan, botaniste et agronome américain (1917 – 1998). JR Harlan a été un pionnier dans l’étude des origines de l’agriculture et des cultures, montrant l’importance de la relation entre l’activité du développement humain et l’évolution de la biodiversité agricole. L’originalité du colloque Harlan réside dans les aspects multidisciplinaires de la science (de l’archéologie à la génétique et à l’agroécologie), la variété des modèles biologiques (plantes, animaux, microorganismes) et la grande échelle temporelle (de l’origine de l’agriculture aux problèmes actuels d’utilisation de la biodiversité agricole)

AgroParisTech, Montpellier SupAgro et Agrocampus Ouest vont se regrouper.

Le 1er janvier 2020, la future école rassemblerait 6000 étudiants et 500 enseignants-chercheurs. Les établissements conserveraient une autonomie sur chaque site. Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation précise que « face aux enjeux et des grandes transitions à l’œuvre, des regroupements sont devenus indispensables ». L’un des objectifs est de constituer « un ensemble de premier rang mondial, au bénéfice des étudiants, des communautés scientifiques, des entreprises et des politiques publiques ».

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 LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L’ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre,
contactez : Christine Ledoux (
christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d’agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d’une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu’il peut vous apporter.

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Transition agricole et alimentaire – La revanche des territoires

Henri Rouillé d’Orfeuil nous rappelle que le système alimentaire mondial, c’est « 50% de travail humain, 30% des gaz à effets de serre et 75% de la consommation d’eau douce ».

L’auteur aborde les voies d’une transition positive qui « réintégrerait la mondialisation dans le monde réel ». L’une des pistes est la « reterritorialisation », favorisée par des mesures incitatives et qui permettrait « un effet multiplicateur local » générateur d’emplois.  Il s’agit de construire un nouvel équilibre entre mondialisation et territoire. Il préconise également que la loi et les réglementations prennent davantage en compte les impacts sociaux, culturels et environnementaux.

Ce livre est vivement recommandé à tous les acteurs des systèmes alimentaires, engagés dans la production, l’élaboration et la commercialisation des aliments et l’organisation des filières.

Les relations villes/campagnes

Les relations villes/campagnes sont complexes et évoluent constamment. Se situant en observatrice, Nicole Mathieu a rassemblé ses articles écrits sur plusieurs dizaines d’années. Géographe, elle analyse ces relations sous différents angles : urbanisation du monde rural, modes d’habitats, ruptures spatiales dans les différents services de proximité, répartition des fonctions productives, résidentielles et créatives, fractures sociales, retour à la nature et exode urbaine, évolution de la notion de campagnes vers celle des espaces ruraux.

C’est donc un vaste panorama des relations multiples et variées entre villes et campagnes qui nous est ainsi livré pour enrichir la réflexion dans ce domaine.

L’histoire de l’INRA, entre science et politique

Cadre de l’activité de milliers de chercheurs depuis plus de 70 ans, l’INRA ne peut échapper aux analyses des historiens. Cet ouvrage de près de 500 pages n’est pas un livre d’histoire, mais un livre d’histoires.

« Entre science et politique » : ce titre montre la volonté des auteurs de rester centré sur les relations entre les directions successives de l’INRA avec leur autorité de tutelle.

La lecture permettra de suivre le fil des événements et des débats internes et externes, toujours liés à l’évolution de la société : le rapport Poly pour une agriculture plus économe et plus autonome, le projet de transformation de l’Institut en établissement public industriel et commercial, la loi Chevènement sur la recherche, et les controverses sur les OGM, la biodiversité, les crises alimentaires…

 EN DÉBAT…

La culture scientifique est à reconquérir

Les scientifiques sont inquiets. En effet, sur de nombreux sujets de société, il y a très peu de questionnements scientifiques, mais simplement des prises de position sans aucune expertise. Depuis plusieurs années, l’universalité, la valeur culturelle et l’impact social du travail scientifique sont de plus en plus remis en cause.

Une soixantaine de personnalités, dont dix membres de l’Académie d’agriculture, ont signé une tribune pour affirmer l’importance de la culture scientifique. Ils s’inquiètent de l’utilisation du principe de précaution pour focaliser les études liées à des innovations sur les risques plutôt que sur les bénéfices.

Ils déclarent ainsi que « la reconquête de la culture scientifique nécessite de réfléchir à des mécanismes suscitant le désir de culture, à des médiations conduisant à une rencontre vivante avec la science. C’est un défi qui engage les acteurs politiques, médiatiques, culturels et scientifiques et qui plaide pour une plus grande reconnaissance du rôle des associations de culture scientifique par les pouvoirs publics ».

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LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

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La location des salles historiques de l’Académie

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse – Paris 7ème arrondissement, les salles de l’Académie d’agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Contact : EasyRéunion

Réservation en ligne