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L’enquête : Les sols agricoles négligés par les lois ; Bien connaître les sols aide à mieux les protéger

Ce document est composé de deux articles sur la mise en place de protections des sols en France. Le premier traite de la nécessité d’établir de nouvelles lois pour les protéger puisque les sols agricoles disparaissent ou sont dégradés par l’urbanisation, les pollutions, l’érosion ou encore le tassement. Un projet de directive européenne de la protection des sols, discuté en 2006, a été définitivement abandonné en 2014. Selon Céline Collin Bellier, présidente de l’association française de l’étude des sols, ce texte s’avérait trop ambitieux pour être accepté par toutes les parties prenantes. Elle précise toutefois qu’il serait judicieux de mettre une directive en place (comme c’est déjà le cas pour l’eau et pour l’air), voire de créer des Agences des sols en comparaison aux Agences de l’eau. Elle précise qu’il existe des textes de protection des sols en France, mais qu’ils ne sont pas suffisants pour les protéger car ils mettent en concurrence des droits fonciers et environnementaux. Solène Démonet (chargée des pollutions industrielles chez FNE) et Dominique Arrouays (INRA d’Orléans) expliquent que les sols participent au patrimoine commun et que ce sont souvent les meilleures terres agricoles qui doivent faire face à l’urbanisation. Dans le second article, Joël Moulin, pédologue à la Chambre d’Agriculture de l’Indre, indique qu’une directive ne suffirait pas à gérer la protection des sols à l’échelle de la France car il existe de grandes disparités géomorphologiques. Il faut, pour lui, aller au-delà des textes, bien connaître les sols et prendre conscience que ce n’est pas un milieu à consommer.

Lire sur :
https://abiodoc.docressources.fr/index.php?lvl=notice_display&id=38745

Rencontres Internationales de l’Agriculture du Vivant du 20 au 24 février 2017, Paris

Annonce des premières  Rencontres Internationales de l’Agriculture du Vivant du 20 au 24 février 2017, à Paris.

https://www.riav.fr/

Les Rencontres Internationales de l’Agriculture du Vivant sont organisées par Ver de Terre Production avec la participation du mouvement Pour une Agriculture du Vivant. Elles s’articuleront autour d’un programme de conférences sur les fondamentaux agronomiques d’un sol vivant, les pratiques agroécologiques par filières, en France et à l’étranger, mais aussi les avancées en matière de filière et de transformation pour respecter jusqu’à l’assiette les valeurs des produits issus des filières agroécologiques.

Les conclusions de cette première édition des Rencontres seront présentées le 24 février 2019 dans le cadre du SIMA, salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage situé au Parc des expositions de Paris Nord à Villepinte.

Le programme des conférences :

https://www.riav.fr/evenement/conferences

Les 50 intervenants présents au colloque :

https://www.riav.fr/evenement/intervenants

Inscription :

https://www.riav.fr/billetterie

83 % des sols agricoles européens contiennent des résidus de pesticides

Des chercheurs de l’université de Wageningen ont mesuré les résidus de 76 pesticides dans les sols de 11 États membres de l’Union européenne, pour 6 systèmes de production. Ils publient leurs résultats dans un article de la revue Science for the Total Environment mis en ligne en novembre.

Pour ce faire, ils ont utilisé 300 échantillons collectés dans dix pays lors de l’enquête LUCAS sur l’utilisation des terres (Eurostat), ainsi que 17 provenant d’exploitations viticoles portugaises. Les sols de six cultures, fortement consommatrices de pesticides et recouvrant des surfaces importantes, ont été analysés : céréales, cultures permanentes, tubercules (ex. betterave), cultures industrielles non permanentes, légumineuses à graine et fourrages, légumes. Des échantillons ont été prélevés pour chaque culture dans différentes régions et types de sols, et les résidus de 34 insecticides, 27 fongicides et 15 herbicides ont été mesurés, les produits étudiés étant actuellement autorisés ou interdits.

Les résultats montrent que seuls 17 % des sols agricoles européens ne contiennent aucun résidu de pesticide, tandis que 58 % d’entre eux ont au moins 2 molécules (figure ci-dessus). Les sols du sud de l’Europe présentent un nombre inférieur de résidus que ceux de l’est (figure ci-dessous). Le sud européen a également davantage de sols fortement contaminés (> 1 mg/kg) et de sols vierges de résidus.
De fortes différences existent également selon les cultures. Ainsi, tous les sols cultivés pour la production de tubercules sont contaminés par au moins un résidu de pesticide tandis que c’est le cas de seulement 38 % de ceux dédiés aux fourrages et aux légumineuses. Le glyphosate et ses métabolites, ainsi que certains fongicides à large spectre, sont les plus souvent présents et aux concentrations les plus élevées (jusqu’à 2,87 mg/kg).

La présence d’un mélange de résidus de pesticides dans le sol ressort ainsi comme la norme plutôt que l’exception, dans les sols étudiés. Les auteurs soulignent donc la nécessité d’harmoniser les politiques de protection au niveau européen. Celles-ci devraient permettre le suivi de cette contamination et établir une réglementation commune, basée sur des standards de qualité des sols. Pour eux, l’effet potentiel des mélanges de résidus devrait aussi être mieux étudié et pris en compte, lors de la délivrance des autorisations de mise sur le marché.

Journée technique QUALITÉ DES EAUX EN SORTIE DE DRAINAGE – 24 janvier 2019

Découvrez le programme de cette journée et inscrivez-vous avant le 11 janvier.
QUALITÉ DES EAUX EN SORTIE DE DRAINAGE

Alain DUTERTRE et Jonathan MARKS-PERREAU animeront une journée technique à la station expérimentale d’ARVALIS à La Jaillière (44) pour présenter les effets des pratiques culturales sur les transferts d’azote, de phosphore et de produits phytosanitaires en parcelles drainées et non drainées.

Cette journée est ouverte en priorités aux adhérents et partenaires ANDHAR, mais également aux personnes exterieures en fonction des places disponibles.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter : Laurence THIBAUD au 07.86.58.57.75

Avis de l’Académie d’Agriculture sur la gestion des sols

Vers une gestion territoriale des sols
EXPOSE DES MOTIFS
Depuis son origine, l’Académie d’Agriculture a porté une attention particulière au sol, fondement de la production agricole. La FAO (2015) a souligné que l’augmentation projetée de la production agricole serait de 60 % pour répondre aux besoins mondiaux, et rappelé que cette production est assurée pour 95 % par les sols. Un groupe de travail, lancé à la faveur de l’année internationale des sols de 2015, a réuni des membres de cinq sections sur dix pendant plus de trois ans, pour préparer plusieurs séances et colloques, un dossier « Le sol : un patrimoine à valoriser » (Rev. Acad. Agri., 2015), une série de six ouvrages « Les sols au cœur de la zone critique » (2018) en versions française et anglaise (ISTE, Wiley), destinés à l’enseignement supérieur, et contribuer à un numéro sur les sols des Annales des Mines(2018). En situant les sols au cœur des échanges d’eau, de matière et d’énergie, le concept de zone critique qui s’étend des roches à la basse atmosphère a en effet considérablement renouvelé l’étude des sols dans une perspective résolument interdisciplinaire, associant aux enjeux de production agricole et des enjeux de régulation de la qualité des milieux (eau, air, biodiversité).
Bien que négligés pendant plusieurs décennies, les sols retrouvent un intérêt auprès des pouvoirs publics français, comme en attestent le rapport du Conseil Economique Social et Environnemental de 2015 « La bonne gestion des sols agricoles : un enjeu de société » et le lancement fin 2016 du réseau national d’expertise sur les sols (RNEST) à l’instigation des ministères en charge de l’agriculture, de la transition écologique et de la recherche. En témoignent également la prospective de l’ANR sur les sols agricoles (2015) et le livre blanc du CNRS sur les sols (2015). Les sols reviennent également sur l’agenda international, comme l’ont souligné le lancement par la FAO en 2012 du Partenariat Mondial sur les Sols et plus récemment de son Groupe technique intergouvernemental sur les sols (ITPS), et par les Nations Unies de l’Année Internationale sur les sols en 2015. En témoignent également le rapport « Sustainability of Europe’s soils » (2016) et l’Atlas mondial de la désertification (2018). De fait, les sols se situent à la confluence des trois conventions de RIO. Celle sur la lutte contre la désertification porte sur la dégradation des sols. L’IPBES, groupe d’experts de la convention sur la diversité biologique a remis son rapport sur la dégradation et la restauration des terres. Le sixième rapport du GIEC comprendra un volet spécialement dédié aux terres émergées.
Les sols doivent répondre à de nombreux enjeux : sécurité alimentaire ; atténuation du réchauffement climatique (initiative 4 pour mille) ; maintenir la diversité des communautés d’organismes ainsi que la très large variété des fonctions assurées; réguler les cycles hydrologiques et biogéochimiques (C, N, P, S, etc.) ; faire face à l’étalement urbain, l’artificialisation et l’imperméabilisation ; contribuer à la production d’agrocarburants, et de matériaux divers de construction et de molécules biosourcées pour l’industrie ; servir de sites de dépôts et de gestion de déchets ; contrôler la qualité des eaux ; assurer des fonctions socio-culturelles et contribuer aux activités liées à la qualité de l’habitat et des loisirs … De très nombreux conflits trouvent leur origine dans cette diversité des usages des sols, et de leurs statuts juridiques et réglementaires (code rural, code de l’environnement, code de l’urbanisme, code forestier, code minier, code de santé publique, protection de la biodiversité ou d’espèces menacées…). Ces conflits rendent nécessaire la définition et la mise en œuvre d’une gouvernance territoriale des sols. L’utilisation actuelle des sols agricoles, fondée surtout sur les droits de propriété foncière, de l’urbanisme et de l’environnement, tient de fait très peu compte des services multiples qu’ils peuvent fournir localement et globalement aux populations. Cette gouvernance ne pourra correctement s’exercer que si les différentes parties prenantes ne se bornent pas à défendre leurs intérêts propres ou leurs convictions militantes, d’autant que le public demeure très mal informé de ce que sont les sols et leurs fonctions. Toutes les parties prenantes devraient pouvoir se fonder sur des données scientifiques bien établies, mais aussi sur des analyses économiques et d’aménagement de l’ensemble du territoire (villes et campagnes), d’où l’importance de la mise en place et du financement des dispositifs de suivi de l’état des sols. Ces travaux sur l’état et l’évolution de la qualité des sols doivent s’appuyer sur des compétences solides, grâce à la formation de spécialistes des sols. Or, l’enseignement supérieur de science du sol a fortement souffert de la disparition en 2005 du DEA National de Science du Sol, de la mise en place du système Licence, Maîtrise, Doctorat (LMD) et de l’autonomie des Universités qui ont défavorisé les disciplines pluri- et inter- disciplinaires en les intégrant dans de nouveaux cursus (sciences de l’environnement, géographie, gestion des ressources naturelles, etc.) rendant ainsi le sol très peu visible dans l’offre actuelle de formation.
RECOMMANDATIONS
Gouvernance territoriale des sols
Pour construire des territoires durables, qu’ils soient métropolitains ou ultramarins, les décisions concernant l’usage des sols devraient être prises selon le principe de subsidiarité entre État, régions et territoires qui restent à bien définir pour correspondre à des entités agronomiques et environnementales fonctionnelles et opérationnelles, avec la participation de toutes les parties prenantes en vue d’aboutir à des propositions consensuelles. Ainsi pourraient être élaborés des communs territoriaux dans le cadre institutionnel des collectivités locales, en partageant les droits de propriété et d’usage des sols, grâce à des processus de facilitation et à des médiateurs. Plusieurs expériences menées en France démontrent que la gouvernance territoriale des sols agricoles en tant que communs territoriaux n’est plus une utopie.
À cet effet, il est nécessaire de s’appuyer (i) sur une information correcte, en vue d’établir des modèles et des outils d’aide à la décision qui permettent la construction collective des biens communs, comme ceux de l’alimentation en eau potable, (ii) sur le concept de zone critique qui associent les sols avec l’air, la végétation et les eaux souterraines et de surface, (iii) sur des instances d’arbitrages correctement formées dans le domaine des sols et de la zone critique.
Recherche
Afin de mettre en pratique ces principes de gouvernance, de définir l’affectation des sols et de raisonner les pratiques, il est essentiel de disposer d’informations fiables sur les sols et leur état, fondées sur des dispositifs de suivi à long terme et associées à des recherches sur leur distribution et leur évolution. De tels dispositifs couvrent déjà le territoire national grâce au Groupement d’intérêt scientifique Sols (GIS Sols) qui gère la Base de Données d’Analyses des Terres, le Réseau de mesure de la qualité des sols, et l’Inventaire, Gestion et Conservation des Sols), mais ceux-ci, encore très fragiles financièrement, restent à consolider. Des zones ateliers et des observatoires de l’infrastructure de recherche OZCAR (observatoires de la zone critique, applications et recherches) permettent des suivis et modélisations à long terme des processus à la fois biophysiques et sociaux. Par ailleurs, les progrès récents en métagénomique des sols et les mécanismes d’interactions entre plantes et microorganismes du sol constituent l’un des éléments moteurs de l’agriculture du futur. Les domaines de recherche et les ambitions des dispositifs expérimentaux et des observatoires sont à conforter non seulement pour le progrès des connaissances mais aussi pour mieux faciliter l’accès aux données pour répondre aux demandes des utilisateurs, et diversifier les échelles d’information, de la parcelle aux petits bassins versants, paysages, terroirs ou à la région (aménagement du territoire, périmètres de protection des eaux, définition des appellations, plans d’urbanisme…). Dès lors, il importe aussi de proposer des approches innovantes de diffusion de ces informations sur les sols pour les rendre accessibles et compréhensibles, pour les acteurs directement concernés et, plus largement, pour l’ensemble des citoyens.
Formation
En vue de rendre plus visible les sols dans l’enseignement supérieur, il importe de structurer un master national ou européen dédié aux sols, en tirant parti des spécialisations d’ingénieur et des parcours de masters existants, et de l’expérience des réseaux d’enseignants-chercheurs qui construisent des ambitions européennes sur les sols. Cela passe par le recrutement d’enseignants-chercheurs de l’ensemble des disciplines impliquées dans la connaissance des sols, afin de donner une vision intégrative des sols, de leur diversité spatiale ainsi que de leurs fonctions écologiques, physiques et biogéochimiques. Il s’agit de proposer des approches pluridisciplinaires pour les questions de production agricole, des écosystèmes sols-plantes-atmosphère, d’environnement, d’urbanisme et de changement global.
Il existe également un besoin urgent de développer l’enseignement sur les sols dans les parcours des écoles, des collèges et lycées.

Les chiffres clés de la biodiversité (édition 2018)

"Biodiversité : les chiffres clés - édition 2018", en ligne sur le site du SDES :  

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/biodiversite-les-chiffres-cles-edition-2018

Cette publication valorise les indicateurs de l’Observatoire National de la Biodiversité (ONB). Elle présente en effet une sélection commentée de 27 indicateurs, offrant une vue synthétique de l’état et de l’évolution des écosystèmes, des habitats et des espèces françaises, ainsi que des pressions majeures que les activités humaines font peser sur la biodiversité. Cette sélection fournit par ailleurs des informations sur les enjeux de connaissance en matière de biodiversité et sur l’implication de la société pour répondre aux enjeux de préservation de notre patrimoine naturel.

Newsletter-cirad 14 décembre 2018 – COP 24

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Lettre                                                  d'information

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Sénégal : l’éradication des mouches tsé-tsé va doper l’élevage

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Question à ...

L’agriculture a enfin                                                sa place dans les                                                négociations de la COP 24                                                sur le climat @ C.                                                Dangléant, Cirad

Vincent Blanfort : «L’agriculture a enfin sa place dans les négociations de la COP 24 sur le climat»

La COP 24 qui se déroule à Katowice, en Pologne, va marquer un tournant pour la prise en compte des questions agricoles et d’alimentation dans les négociations climatiques. Cette avancée découle…

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Publication FAO sur l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture

Pour information, voici le lien vers le dernier rapport de la FAO sur « L’avenir de l’alimentation et de l’agriculture: Parcours alternatifs d’ici à 2050 » :

http://www.fao.org/publications/fofa/fr/

Le rapport complet est en anglais mais il y a un résumé étendu en français. Il considère trois scénarios différents pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture mondiales, en faisant varier les principaux déterminants que sont la croissance et la répartition des revenus, la croissance démographique, le progrès technique et le changement climatique. On trouve aussi pour les différents pays les projections qui ont été utilisées pour  construire les scénarios.

 

 

Dire le bon usage de la Terre, Une histoire du géopouvoir – Christophe Bonneuil, historien

Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »

Samedi 8 décembre, 17h00

HORAIRE ET LIEU A VÉRIFIER SUR CE SITE : Informations http://www.opera-mundi.org/

  • 20/10/2018, FRAC PACA à Marseille – La propriété de la Terre- Sarah Vanuxem, juriste de l’environnement

Sarah Vanuxem apporte un éclairage renouvelé sur les principes de la propriété des choses et des personnes et les transformations que le droit émergeant de l’environnement apporte à la tradition juridique occidentale. Alors que la doctrine dominante conçoit la propriété comme « pouvoir souverain d’un individu sur les choses », Sarah Vanuxem montre qu’il est possible d’accorder des droits aux lieux. Considérant la propriété comme faculté d’habiter les choses mêmes et, en particulier, la Terre, la juriste invite à renouer avec la multitude des droits d’usage de la terre.

  • 10/11/2018 à la médiathèque de Gardianne –> Le sol, un bien commun à protéger – Daniel Nahon, géochimiste

Les sols arables sont comptés. Seulement 22% d’entre eux sont capables de porter les cultures qui nous nourrissent. Mais par ignorance ils sont maltraités, pollués, érodés, urbanisés. Et déjà des millions d’hectares sont détruits chaque année. Que faire pour les protéger car la ressource n’est pas renouvelable à l’échelle humaine ? Quelles pratiques agricoles doit-on changer ? Comment le sol anthropisé joue-t-il sur le réchauffement climatique et comment en retour celui-ci modifie-t-il le fonctionnement de la terre arable ?

  • 16/11/2018 à la bilbiothèque de Cabriès –> L’agroécologie pourra-t-elle nourrir le Monde ? Jacques Caplat, ingénieur agronome

Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat analyse la façon dont le « modèle » agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé, et définit les bases d’une refondation de l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’oeuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettraient en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.

  • 08/12/2018 à la Bibliothèque de l’Alcazar à Marseille –> Dire le bon usage de la Terre, Une histoire du géopouvoir – Christophe Bonneuil, historien

Depuis un demi-millénaire, la définition des richesses, des équilibres et des limites de la Terre, de son « bon usage », durable et rationnel, est un enjeu de pouvoir. L’histoire environnementale nous rappelle que dès Christophe Colomb, les élites européennes ont forgé des discours et des savoirs sur le « bon usage » de la Terre. Ainsi, une théorie du changement climatique à grande échelle a participé à la légitimation du projet de prise de possession européenne de l’Amérique. Après avoir esquissé les enjeux d’une telle histoire, Christophe Bonneuil mettra l’accent sur l’ « âge des empires » de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle.

  • 12/01/2019 à la FRAC PACA –> Terre de Paris.Vers un ancrage terrestre – Serge Joly et Paul-Emmanuel Loiret, architectes

En extrapolant les données actuelles, à l’horizon 2030, les volumes cumulés de terres inertes extraites en Ile-de-France seraient de l’ordre de 400 millions de tonnes. L’impact économique, estimé à plusieurs milliards d’euros, est aussi préoccupant que l’impact écologique. Dans le cadre de plusieurs projets de recherche appliquée, l’agence Joly&Loiret explore les possibilités pour recycler / réemployer une partie de ces « déchets » et en faire des matériaux de construction contemporains en terre crue pour le logement et plus largement la ville soutenable de demain. Cette démarche vise un rééquilibrage en faveur de la matière naturelle, face à l’artificialisation croissante de notre milieu de vie.

  • 19/03/2019, à la médiathèque de Vitrolles –> Un nouvel ogre mondial : la mégalopole – Thierry Paquot, philosophe de l’urbain

À partir du court-métrage documentaire Faim de Terre réalisé en 2015 par Karine Music, Thierry Paquot analyse les mécanismes à l’oeuvre dans la redistribution du sol, son imperméabilisation, sa stérilisation, sa spéculation insensée. Prétexte pour réfléchir sur l’alimentation des villes et des campagnes à l’heure de l’anthropocène qui annonce, peut-être, l’urbanocène. Faim de Terre (32’) traite de l’artificialisation des terres agricoles en Provence et de ses effets sur l’homogénéisation des paysages, l’extinction programmée de certaines espèces végétales et animales et sur l’alimentation et la santé des êtres vivants, parmi lesquels les humains…

  • 01/06/2019 à la bibliothèque de l’Alcazar de Marseille –> COSMOPOLITIQUES DE LA TERRE – PHILIPPE DESCOLA , ANTHROPOLOGUE

Dans bien des parties du monde l’usage d’un territoire est dépendant d’une foule de non-humains dotés d’une puissance d’agir autonome et avec lesquels les humains doivent composer – divinités, esprits, génies, ancêtres, montagnes, animaux, météores. Le rapport politique à la terre y diffère de celui qui nous est familier, soit parce que les non-humains sont des agents sociaux à l’intérieur d’un collectif englobant, soit parce qu’ils sont vus comme des sujets agissant dans leurs propres collectifs. Des exemples à méditer pour un traitement de la Terre moins destructeur et moins anthropocentré.

Dans le cadre du Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »

De la Terre, ses récits et ses usages nous invite à re-considérer cette notion de « terre » à toutes les échelles de notre environnement, selon une double approche symbolique et concrète. Dans le contexte de dégradation écologique et de sidération actuel, cette interrogation croisée sur les récits et les usages de la Terre cherche des voies pour penser et agir, en prenant soin de cette surface terrestre « sur » et « par » laquelle nous vivons.

Dire la Terre, c’est aussi dans un contexte de territorialité dire une terre que nous cultivons, qui nous nourrit, que nous dévorons, où nous cohabitons en complète interdépendance avec de nombreuses autres espèces. C’est revenir à cette seule terre, cette terre vivante et à l’examen de ce sol, artificialisé, anthropisé, afin d’en renouveler les usages.

Prenons le temps de penser ensemble aux récits et aux usages de la Terre qui nous ont menés jusqu’ici, en convoquant la diversité des disciplines et l’interconnexion des pratiques. Prenons le temps d’envisager demain, en compagnie de vingt-deux conférenciers – chercheurs, praticiens, savants, artistes… – tous penseurs et orateurs de talent.

Conférence Internationale sur l’écologie fonctionnelle 2018

Une session sur les sols

10 et 11 décembre

Session 4: Soil functions along environmental and anthropisation gradient

L’objectif de la session est de démontrer les similitudes et les particularités liées à l’utilisation des terres dans les processus biologiques, physiques et chimiques impliqués dans le fonctionnement et l’évolution des sols. Une attention particulière sera accordée aux études traitant de ces aspects le long d’un gradient d’anthropisation qui intègre toutes les principales couvertures pédologiques, des sols urbains aux sols forestiers. Les approches de modélisation visant à mieux comprendre le fonctionnement des sols sont également les bienvenues.

Journée d’échanges sur l’Agriculture de conservation

Cette journée technique se destine aux agriculteurs et aux techniciens et s’articulera autour d’ateliers et de débats.

Jeudi 20 décembre, 09h30

Organisation : Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire – Cette journée bénéficie de l’appui financier de l’Ademe, du Conseil Régional des Pays de la Loire et du département du Maine-et-Loire.

Voir le lien vers la présentation de l’évènement

9 h 30 : accueil

Accueil des participants

Réception des mottes pour les inscrits au concours « Ramène ta motte« .

10 h 00 – 13 h 00 : conférences

  • Les enjeux de l’Agriculture de conservation – Par Matthieu ARCHAMBEAUD, agronome chez Icosystème
  • Des exemples de parcours vers l’Agriculture de Conservation – Témoignages de 3 agriculteurs des Pays de la LoireL’Agriculture de conservation et l’Agriculture biologique – Par Frédéric BARBOT, agriculteur dans l’Indre-et-Loire.

Déjeuner (inscription obligatoire)

14 h 30 – 17 h 00 : conférence et ateliers

  • Conférence « Le monde des micro-organismes au service des productions agricoles » – Par Lionel RANJARD, directeur de recherches en écologie microbienne et agroécologie à l’INRA de Dijon

Un atelier d’échanges au choix parmi les 5 proposés :

  • Atelier 1 – J’ai envie de me lancer, mais… Vous n’êtes pas le/la seul-e à rencontrer des freins, trouvons ensemble des solutions – Echanges et témoignages d’agriculteurs
  • Atelier 2 – Les effluents d’élevage : quelle gestion en Agriculture de conservation ? – Par Aurélien DELAUNAYE (UDCUMA) et témoignage d’un agriculteur
  • Atelier 3 – Les limaces : ravageurs incontournables en Agriculture de conservation ? – Par Jean-Claude LEBRETON de la Chambre d’agriculture de la Mayenne et témoignage d’un agriculteur
  • Atelier 4 – Maximiser la couverture du sol par des couverts annuels et des légumineuses pérennes – Par Michael GELOEN, animateur du GIEE Magellan et ingénieur régional de développement pour Terres Inovia et un agriculteur du GIEE
  • Atelier 5 – Gestion de la fertilisation en Agriculture de conservation : zoom sur la localisation au semis – Par Matthieu ARCHAMBEAUD et témoignage d’un agriculteur.

17 h 00 – 17 h 30 : clôture de la journée et remise des prix du jeu concours « Ramène ta motte »

Terre de Paris.Vers un ancrage terrestre – Serge Joly et Paul-Emmanuel Loiret, architectes

Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »

Samedi 12 janvier 2019, 17h00

HORAIRE ET LIEU A VÉRIFIER SUR CE SITE : Informations http://www.opera-mundi.org/

  • 20/10/2018, FRAC PACA à Marseille – La propriété de la Terre- Sarah Vanuxem, juriste de l’environnement

Sarah Vanuxem apporte un éclairage renouvelé sur les principes de la propriété des choses et des personnes et les transformations que le droit émergeant de l’environnement apporte à la tradition juridique occidentale. Alors que la doctrine dominante conçoit la propriété comme « pouvoir souverain d’un individu sur les choses », Sarah Vanuxem montre qu’il est possible d’accorder des droits aux lieux. Considérant la propriété comme faculté d’habiter les choses mêmes et, en particulier, la Terre, la juriste invite à renouer avec la multitude des droits d’usage de la terre.

  • 10/11/2018 à la médiathèque de Gardianne –> Le sol, un bien commun à protéger – Daniel Nahon, géochimiste

Les sols arables sont comptés. Seulement 22% d’entre eux sont capables de porter les cultures qui nous nourrissent. Mais par ignorance ils sont maltraités, pollués, érodés, urbanisés. Et déjà des millions d’hectares sont détruits chaque année. Que faire pour les protéger car la ressource n’est pas renouvelable à l’échelle humaine ? Quelles pratiques agricoles doit-on changer ? Comment le sol anthropisé joue-t-il sur le réchauffement climatique et comment en retour celui-ci modifie-t-il le fonctionnement de la terre arable ?

  • 16/11/2018 à la bilbiothèque de Cabriès –> L’agroécologie pourra-t-elle nourrir le Monde ? Jacques Caplat, ingénieur agronome

Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat analyse la façon dont le « modèle » agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé, et définit les bases d’une refondation de l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’oeuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettraient en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.

  • 08/12/2018 à la Bibliothèque de l’Alcazar à Marseille –> Dire le bon usage de la Terre, Une histoire du géopouvoir – Christophe Bonneuil, historien

Depuis un demi-millénaire, la définition des richesses, des équilibres et des limites de la Terre, de son « bon usage », durable et rationnel, est un enjeu de pouvoir. L’histoire environnementale nous rappelle que dès Christophe Colomb, les élites européennes ont forgé des discours et des savoirs sur le « bon usage » de la Terre. Ainsi, une théorie du changement climatique à grande échelle a participé à la légitimation du projet de prise de possession européenne de l’Amérique. Après avoir esquissé les enjeux d’une telle histoire, Christophe Bonneuil mettra l’accent sur l’ « âge des empires » de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle.

  • 12/01/2019 à la FRAC PACA –> Terre de Paris.Vers un ancrage terrestre – Serge Joly et Paul-Emmanuel Loiret, architectes

En extrapolant les données actuelles, à l’horizon 2030, les volumes cumulés de terres inertes extraites en Ile-de-France seraient de l’ordre de 400 millions de tonnes. L’impact économique, estimé à plusieurs milliards d’euros, est aussi préoccupant que l’impact écologique. Dans le cadre de plusieurs projets de recherche appliquée, l’agence Joly&Loiret explore les possibilités pour recycler / réemployer une partie de ces « déchets » et en faire des matériaux de construction contemporains en terre crue pour le logement et plus largement la ville soutenable de demain. Cette démarche vise un rééquilibrage en faveur de la matière naturelle, face à l’artificialisation croissante de notre milieu de vie.

  • 19/03/2019, à la médiathèque de Vitrolles –> Un nouvel ogre mondial : la mégalopole – Thierry Paquot, philosophe de l’urbain

À partir du court-métrage documentaire Faim de Terre réalisé en 2015 par Karine Music, Thierry Paquot analyse les mécanismes à l’oeuvre dans la redistribution du sol, son imperméabilisation, sa stérilisation, sa spéculation insensée. Prétexte pour réfléchir sur l’alimentation des villes et des campagnes à l’heure de l’anthropocène qui annonce, peut-être, l’urbanocène. Faim de Terre (32’) traite de l’artificialisation des terres agricoles en Provence et de ses effets sur l’homogénéisation des paysages, l’extinction programmée de certaines espèces végétales et animales et sur l’alimentation et la santé des êtres vivants, parmi lesquels les humains…

  • 01/06/2019 à la bibliothèque de l’Alcazar de Marseille –> COSMOPOLITIQUES DE LA TERRE – PHILIPPE DESCOLA , ANTHROPOLOGUE

Dans bien des parties du monde l’usage d’un territoire est dépendant d’une foule de non-humains dotés d’une puissance d’agir autonome et avec lesquels les humains doivent composer – divinités, esprits, génies, ancêtres, montagnes, animaux, météores. Le rapport politique à la terre y diffère de celui qui nous est familier, soit parce que les non-humains sont des agents sociaux à l’intérieur d’un collectif englobant, soit parce qu’ils sont vus comme des sujets agissant dans leurs propres collectifs. Des exemples à méditer pour un traitement de la Terre moins destructeur et moins anthropocentré.

Dans le cadre du Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »

De la Terre, ses récits et ses usages nous invite à re-considérer cette notion de « terre » à toutes les échelles de notre environnement, selon une double approche symbolique et concrète. Dans le contexte de dégradation écologique et de sidération actuel, cette interrogation croisée sur les récits et les usages de la Terre cherche des voies pour penser et agir, en prenant soin de cette surface terrestre « sur » et « par » laquelle nous vivons.

Dire la Terre, c’est aussi dans un contexte de territorialité dire une terre que nous cultivons, qui nous nourrit, que nous dévorons, où nous cohabitons en complète interdépendance avec de nombreuses autres espèces. C’est revenir à cette seule terre, cette terre vivante et à l’examen de ce sol, artificialisé, anthropisé, afin d’en renouveler les usages.

Prenons le temps de penser ensemble aux récits et aux usages de la Terre qui nous ont menés jusqu’ici, en convoquant la diversité des disciplines et l’interconnexion des pratiques. Prenons le temps d’envisager demain, en compagnie de vingt-deux conférenciers – chercheurs, praticiens, savants, artistes… – tous penseurs et orateurs de talent.

Symposium sur la microbiologie des sols Français

Parution de l’ATLAS Français des bactéries du sol

Vendredi 18 janvier 2019, 09h00

Les microorganismes du sol sont les organismes les plus abondants et les plus diversifiés de notre planète. Leur grande diversité taxonomique et génétique en font des acteurs clés des services rendus par le sol pour les sociétés humaines (production alimentaire, production de biomasse, mitigation des GES, dépollution…). A la base de ces services, les microorganismes du sol sont responsables des grandes fonctions impliquées comme la minéralisation de la matière organique, la dégradation des polluants, l’amélioration de la structure du sol, le stockage du carbone, la barrière aux pathogènes opportunistes…

Grâce au concours structurel et financier de l’INRA, de l’ADEME, de l’ANR et de France génomique depuis 10 ans, les travaux de l’équipe de recherche BioCom de l’UMR Agroécologie de Dijon (INRA, Université de Bourgogne Franche Comté, AgroSup Dijon) ont permis d’améliorer notre connaissance et notre compréhension de la diversité microbienne des sols à l’échelle du territoire national.

Dix ans après, les chercheurs ont décidé de rédiger un ouvrage afin de synthétiser et de rendre accessible toutes les connaissances actuelles sur la diversité bactérienne des sols de France. Cet ouvrage a pris la forme d’un Atlas et est intitulé « Atlas français des bactéries du sol ». Au travers de fiches synthétiques il dévoile ainsi pour la première fois les aires de répartition géographique des grands groupes bactériens et les facteurs de l’environnement qui les influencent (type des sol, climat, mode d’usage, géomorphologie) sur de grandes étendues spatiales.

Cet ouvrage est co édité par les éditions Biotope et les éditions du Muséum National D’Histoire Naturelle. Il est destiné :

  • aux étudiants et aux chercheurs afin de mieux connaitre la microbiologie des sols,

  • aux usagers du sol afin de mieux apprécier leur patrimoine microbiologique et l’impact de leurs pratiques,

  • aux décideurs et acteurs des politiques publiques afin de mieux orienter les politiques de protection et d’aménagements rural et urbain,

  • à tous les citoyens souhaitant découvrir et en savoir plus sur ce patrimoine mystérieux et invisible.

Le présent symposium accompagne la parution de cet ouvrage et est ouvert à un large public. Les différentes conférences ont pour objectif de faire le bilan des connaissances en microbiologie des sols et plus largement sur la qualité des sols dans un contexte de transition agroécologique. Elles ont aussi pour objectif de présenter les outils modernes (génomique environnementale) et les travaux de recherche qui ont servi à élaborer l’Atlas français des bactéries du sol

Rencontres internationales de l’Agriculture du Vivant

Échanger sur les fondamentaux agronomiques d’une agriculture sur sol vivant (agroécologie), filière par filière, avec des retours d’expériences français et mondiaux.

20 – 24 février 2019

Organisation : Ver de Terre Production avec la participation du mouvement Pour une Agriculture du Vivant

« Nourrir le sol pour nourrir les hommes » L’agriculture du vivant regroupe un ensemble de techniques agricoles connues sous le nom d’agroforesterie, semis direct sous couverts, agriculture de conservation ou régénérative, permaculture ou encore maraichage sur sol vivant. Ces nouvelles méthodes agricoles ont en commun les mêmes principes, basés sur le génie végétal et l’auto-fertilité des sols, et reposent sur trois piliers :

• Le non travail du sol

• La couverture permanente du sol

• La maximisation de la production végétale

Le sol est au centre de cette nouvelle agriculture. Un sol non travaillé, toujours couvert est un sol de qualité qui regorge de vie. La réduction du travail du sol préserve l’habitat des insectes, vers de terre et de millions de champignons, bactéries et autres micro-organismes indispensables au bon fonctionnement de nos écosystèmes. Le recours aux couverts végétaux, plantes géantes et la réintroduction des arbres dans les parcelles agricoles permettent de reconstituer les stocks de matière organique du sol. Correctement nourri et riche en carbone, le sol vivant permet aux plantes de se développer de manière optimale. Ainsi le sol n’a plus besoin de fertilisants pour produire autant voire plus qu’en agriculture conventionnelle.

Les rencontres sont placées sous le haut patronage de Marcel Bouché, agronome et spécialiste mondial des vers de terre. Stéphane Le Foll, ancien Ministre de l’Agriculture (ou plutôt premier ministre de l’agroécologie) et fondateur de l’initiative internationale 4 pour 1000, sera le grand témoin de ces rencontres. Parmi les premiers intervenants confirmés : Alain CANET, David MONTGOMERY, Elisabeth D’OIRON, Jean-Luc FORRLER, Dominique MANSION, François MULET, Christian ABADIE, Ersnt ZÜRCHER, Félix NOBLIA, Don REICOVSKY, Ademir CALEGARI ; Jean-Pierre SARTHOU, Alfred GÄSSLER, Jean-Philippe TURLIN, Olivier TASSEL, Trey HILL, Jeff MOYER, Pierre-Emmanuel RADIGUES, Arnaud DAGUIN, Antonio PEREIRA, Pierre PUJOS, Gérard DUCERF, Anton SIDLER, Didi PERSHOUSE, Donald R. DAVIS, Marceau BOURDARIAS, Jean-Luc FESSARD. Le programme est en cours d’élaboration.

4ème Congrès Mondial d’Agroforesterie

Agroforesterie: renforcer les liens entre la science, la société et les politiques publiques

20 – 22 mai 2019

Programme : voir sur le site web dédié

Contact : agrofroestry2019@cirad.fr

Dans la session « Agroforestry and world challenges » figure une session

Mitigating climate change with agroforestry

Agroforestry systems are known to sequester large amounts of carbon in the tree biomass. Several publications have also shown a positive impact of agroforestry systems on soil organic carbon (SOC) stocks, especially after a conversion from croplands. These systems are also promoted to adapt agriculture to climate change and to diversify food production systems, and are therefore good candidates to reach the objectives of the 4p1000 Initiative.

  • This session welcomes studies exploring changes in SOC stocks and accumulation rates in agroforestry systems compared to other land uses.
  • A special attention will be given to studies looking at deep SOC stocks, and mapping the spatial heterogeneity of SOC within agroforestry systems.
  • This session also encourages studies assessing the drivers and processes of SOC storage and dynamics in agroforestry systems. This includes a full quantification of C inputs to the soil (especially root inputs), dissolved organic carbon, C stabilization mechanisms (aggregate stability, priming effect…), but also long-term assessment of SOC storage through modeling.

Les sessions plénières et parallèles couvriront notamment les thèmes suivants :

♦ Agroforesterie (AF) et changement climatique

♦ AF et lutte contre la pauvreté / sécurité alimentaire

♦ Succès et échecs de l’AF

♦ AF et désertification / dégradation des terres / réhabilitation des sols

♦ AF et ressources génétiques

♦ Le genre en AF

♦ AF, agroécologie et services écosystémiques

♦ AF et politiques publiques

♦ AF et business / secteur privé / finances

♦ Dimensions socio-économiques de l’AF

♦ AF et filières de production

♦ AF et éco-certification

♦ AF et protection de la biodiversité

♦ Conception et adoption de l’AF

♦ AF et petite agriculture

♦ AF pour la qualité de l’eau et l’entretien des bassins versants

♦ AF et paysages

♦ Systèmes sylvopastoraux

♦ Modélisation biophysique des interactions en AF

♦ AF méditerranéenne

♦ AF en zone tropicale et dans les îles

♦ AF en viticulture et cultures pérennes

♦ AF en cultures céréalières et annuelles

♦ AF urbaine et foresterie alimentaire

♦ Cartographie de l’AF

Cosmopolitiques de la Terre – Philippe Descola, anthropologue

Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »

Samedi 1 juin 2019, 17h00

HORAIRE ET LIEU A VÉRIFIER SUR CE SITE : Informations http://www.opera-mundi.org/

  • 20/10/2018, FRAC PACA à Marseille – La propriété de la Terre- Sarah Vanuxem, juriste de l’environnement

Sarah Vanuxem apporte un éclairage renouvelé sur les principes de la propriété des choses et des personnes et les transformations que le droit émergeant de l’environnement apporte à la tradition juridique occidentale. Alors que la doctrine dominante conçoit la propriété comme « pouvoir souverain d’un individu sur les choses », Sarah Vanuxem montre qu’il est possible d’accorder des droits aux lieux. Considérant la propriété comme faculté d’habiter les choses mêmes et, en particulier, la Terre, la juriste invite à renouer avec la multitude des droits d’usage de la terre.

  • 10/11/2018 à la médiathèque de Gardianne –> Le sol, un bien commun à protéger – Daniel Nahon, géochimiste

Les sols arables sont comptés. Seulement 22% d’entre eux sont capables de porter les cultures qui nous nourrissent. Mais par ignorance ils sont maltraités, pollués, érodés, urbanisés. Et déjà des millions d’hectares sont détruits chaque année. Que faire pour les protéger car la ressource n’est pas renouvelable à l’échelle humaine ? Quelles pratiques agricoles doit-on changer ? Comment le sol anthropisé joue-t-il sur le réchauffement climatique et comment en retour celui-ci modifie-t-il le fonctionnement de la terre arable ?

  • 16/11/2018 à la bilbiothèque de Cabriès –> L’agroécologie pourra-t-elle nourrir le Monde ? Jacques Caplat, ingénieur agronome

Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat analyse la façon dont le « modèle » agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé, et définit les bases d’une refondation de l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’oeuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettraient en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.

  • 08/12/2018 à la Bibliothèque de l’Alcazar à Marseille –> Dire le bon usage de la Terre, Une histoire du géopouvoir – Christophe Bonneuil, historien

Depuis un demi-millénaire, la définition des richesses, des équilibres et des limites de la Terre, de son « bon usage », durable et rationnel, est un enjeu de pouvoir. L’histoire environnementale nous rappelle que dès Christophe Colomb, les élites européennes ont forgé des discours et des savoirs sur le « bon usage » de la Terre. Ainsi, une théorie du changement climatique à grande échelle a participé à la légitimation du projet de prise de possession européenne de l’Amérique. Après avoir esquissé les enjeux d’une telle histoire, Christophe Bonneuil mettra l’accent sur l’ « âge des empires » de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle.

  • 12/01/2019 à la FRAC PACA –> Terre de Paris.Vers un ancrage terrestre – Serge Joly et Paul-Emmanuel Loiret, architectes

En extrapolant les données actuelles, à l’horizon 2030, les volumes cumulés de terres inertes extraites en Ile-de-France seraient de l’ordre de 400 millions de tonnes. L’impact économique, estimé à plusieurs milliards d’euros, est aussi préoccupant que l’impact écologique. Dans le cadre de plusieurs projets de recherche appliquée, l’agence Joly&Loiret explore les possibilités pour recycler / réemployer une partie de ces « déchets » et en faire des matériaux de construction contemporains en terre crue pour le logement et plus largement la ville soutenable de demain. Cette démarche vise un rééquilibrage en faveur de la matière naturelle, face à l’artificialisation croissante de notre milieu de vie.

  • 19/03/2019, à la médiathèque de Vitrolles –> Un nouvel ogre mondial : la mégalopole – Thierry Paquot, philosophe de l’urbain

À partir du court-métrage documentaire Faim de Terre réalisé en 2015 par Karine Music, Thierry Paquot analyse les mécanismes à l’oeuvre dans la redistribution du sol, son imperméabilisation, sa stérilisation, sa spéculation insensée. Prétexte pour réfléchir sur l’alimentation des villes et des campagnes à l’heure de l’anthropocène qui annonce, peut-être, l’urbanocène. Faim de Terre (32’) traite de l’artificialisation des terres agricoles en Provence et de ses effets sur l’homogénéisation des paysages, l’extinction programmée de certaines espèces végétales et animales et sur l’alimentation et la santé des êtres vivants, parmi lesquels les humains…

  • 01/06/2019 à la bibliothèque de l’Alcazar de Marseille –> CDE LA TERRE – PHILIPPE DESCOLA , ANTHROPOLOGUE

Dans bien des parties du monde l’usage d’un territoire est dépendant d’une foule de non-humains dotés d’une puissance d’agir autonome et avec lesquels les humains doivent composer – divinités, esprits, génies, ancêtres, montagnes, animaux, météores. Le rapport politique à la terre y diffère de celui qui nous est familier, soit parce que les non-humains sont des agents sociaux à l’intérieur d’un collectif englobant, soit parce qu’ils sont vus comme des sujets agissant dans leurs propres collectifs. Des exemples à méditer pour un traitement de la Terre moins destructeur et moins anthropocentré.

Dans le cadre du Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »

De la Terre, ses récits et ses usages nous invite à re-considérer cette notion de « terre » à toutes les échelles de notre environnement, selon une double approche symbolique et concrète. Dans le contexte de dégradation écologique et de sidération actuel, cette interrogation croisée sur les récits et les usages de la Terre cherche des voies pour penser et agir, en prenant soin de cette surface terrestre « sur » et « par » laquelle nous vivons.

Dire la Terre, c’est aussi dans un contexte de territorialité dire une terre que nous cultivons, qui nous nourrit, que nous dévorons, où nous cohabitons en complète interdépendance avec de nombreuses autres espèces. C’est revenir à cette seule terre, cette terre vivante et à l’examen de ce sol, artificialisé, anthropisé, afin d’en renouveler les usages.

Prenons le temps de penser ensemble aux récits et aux usages de la Terre qui nous ont menés jusqu’ici, en convoquant la diversité des disciplines et l’interconnexion des pratiques. Prenons le temps d’envisager demain, en compagnie de vingt-deux conférenciers – chercheurs, praticiens, savants, artistes… – tous penseurs et orateurs de talent.

Événement de réseautage autour du sol de l’année 2019 : SOIL WORKS

Soil is at the core of many business activities: from sustainable agriculture to soil remediation, to stability studies and archaeology! The SOIL WORKS 2019 network event aims at bringing together companies, young professionals, students and scientists.

SOIL WORKS wants to

  • inspire with a series of great talks by experts from the business, academic and government world;

  • activate via two H2020 brokerage workshops (powered by Hack Belgium);

  • connect with pleasant conversations in our lounge;

  • inform with a company village where our sponsors can introduce themselves and advertise jobs.

Interested? Sign up before December 19th at soilworks2019.weebly.com so we can meet you on 28 January 2019 in Brussels!