De belles photos des sols du monde à découvrir sur :
www.jimrichardsonphotography.com/portfolio/C0000b.w7eKeUjZ4/G0000S2FZcbf5dew
Colloque Terres (à)ménager à Nantes le 17 juin 2019
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La cartographie des mesures de compensation des atteintes à la biodiversité est désormais en ligne
La loi de reconquête de la biodiversité avait prévu de mettre à disposition du public les mesures de compensation écologique des projets d’aménagement. La cartographie de ces mesures est désormais accessible.
Le principe de la compensation écologique est contesté. « L’idée que l’on pourrait reconstruire ou reproduire ailleurs ce que l’on détruit à un endroit donné est erronée« , avait plaidé la sénatrice communiste Evelyne Didier lors de la discussion de la loi de reconquête de la biodiversité en 2016.
Ce texte consacre pourtant cette possibilité, déjà inscrite dans la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature à travers la séquence « Eviter, réduire, compenser » (ERC). Elle fixe un certain nombre de garde-fous, que certains jugent illusoires : objectif d’absence de perte nette de biodiversité, obligation de résultats et d’effectivité pendant toute la durée des atteintes, mise en œuvre de la compensation en dernier recours après les mesures d’évitement et de réduction.
Se pose toujours la question du contrôle de la bonne mise en œuvre des mesures prescrites, puis de leur maintien dans la durée, alors que les services de l’Etat et de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) manquent de moyens pour assurer ces contrôles. Cette mise en œuvre pourrait toutefois s’améliorer grâce à la traçabilité permise par la géolocalisation des mesures de compensation et la pression sur les maîtres d’ouvrage induite par sa diffusion au public.
Accès à 3.000 mesures compensatoires prescrites
La loi pour la reconquête de la biodiversité rend obligatoire la géolocalisation et la description dans un système d’information géographique national (SIG), rendu accessible au public sur internet, des mesures de compensation. Cette obligation est désormais satisfaite par la mise en ligne de la cartographie des mesures compensatoires sur le Géoportail mis en œuvre par l’Institut géographique national (IGN).
Les mesures compensatoires, qui y sont recensées, proviennent de la base de données GéoMCE destinée aux services de l’Etat qui instruisent les dossiers d’autorisation des projets. La carte, qui sera mise à jour régulièrement, permet d’accéder à la localisation d’environ 3.000 mesures compensatoires prescrites dans des actes administratifs et aux informations caractérisant chaque mesure : nature, durée, procédure concernée, etc. Cette géolocalisation ne concerne toutefois que les mesures liées à la compensation environnementale et non les mesures de compensation agricole ou forestière. Elle n’intègre pas non plus certaines mesures prescrites avant la publication de la loi pour la reconquête de la biodiversité.
Le Géoportail offre « la possibilité de diffuser les mesures compensatoires avec d’autres couches d’information essentielles telles que : zones protégées, cadastre, réseau hydrographique, etc.« , explique Frédérique Millard, cheffe du bureau des plans, programmes et projets au Commissariat général au développement durable (CGDD).
Outre le public, cette cartographie intéresse plusieurs catégories d’acteurs. « Elle peut être utilisée par les collectivités locales pour rédiger leurs documents d’urbanisme. Elle donne également des informations aux maîtres d’ouvrage afin d’éviter que leurs projets n’écrasent des mesures compensatoires, ce qui pouvait arriver dans le passé« , explique la représentante du ministère de la Transition écologique et solidaire. Sans oublier les bureaux d’études « très en demande » de telles informations.
La cartographie devrait aussi permettre à l’avenir de « mettre en place des projets de mutualisation de mesures compensatoires« , indique Mme Millard. Ce qui devrait améliorer l’effectivité des mesures.
La terre dans tous ses états
1er Colloque organisé dans le cadre de la Chaire « Valorisation des terres issues des chantiers urbains »:
9 et 10 avril
Organisation : L’EIVP, Grande Ecole du Génie Urbain & ECT, Leader français de la valorisation des terres excavées
Mardi 9 avril 2019
- Matin : Histoire contemporaine des terres inertes : 19 & 21ème siècle
- Après-midi : Visite du site de gestion de terres excavées d’ECT à Villeneuve-sous-Dammartin (77)
Mercredi 10 avril 2019 – Matin : Le champ des Possibles et le Génie des Terres – Après-midi : La terre comme pensée du territoire
Mise en ligne des actes audiovisuels de la Journée Mondiale des Sols 2018 « Sols et Santé : quelles interactions ? »
L’ensemble des interventions de la Journée Mondiale des Sols (JMS) 2018 « Sols et Santé : quelles interactions ? » du 3 décembre 2018 à Nancy est disponible en ligne.
Les vidéos et supports de présentation sont directement accessibles sur la page internet de la JMS (https://www.afes.fr/actions/journee-mondiale-des-sols/).
Les vidéos de la journée sont aussi accessibles sur la chaîne YouTube de l’Afes nouvellement créée (https://www.youtube.com/channel/UCKrBq6aKv41Ru0V7Y0YzZWA). Cette chaîne servira notamment à la diffusion des vidéos produites par l’Afes.
7th SOM Symposium – Soil Organic Matter in a stressed world
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Trouver le besoin caché
Une BD sur la communication non violente de l’illustratrice Art-mella qui nous invite à appréhender notre jardin intérieur afin de percevoir l’origine de nos émotions. Quel rapport avec le sol ? Elle utilise des analogies avec le sol et les plantes indicatrices pour illustrer notre jardin intérieur :
Webinaire Afes sur l’Atlas français des bactéries des sols
Le jeudi 18 avril 2019 de 16h à 17h30
Battle KARIMI, UMR Agroécologie, équipe Biocom, INRA Dijon
Atlas français des bactéries des sols
Depuis le début des années 2000, l’équipe Biocom de l’INRA de Dijon étudie les communautés microbiennes des sols français via le RMQS. Quinze ans plus tard, cet Atlas unique au monde dresse un bilan de l’état microbiologique des sols de France. Ce webinaire a pour but de présenter les résultats majeurs sur les bactéries de nos sols et les moyens mis en oeuvre pour produire un tel ouvrage.
Lien pour s’inscrire au webinaire : https://attendee.gotowebinar.com/register/4971856738262662403
La vie secrète des sols français
Les sols représentent une des ressources indispensables pour l’homme à l’échelle de la planète. Sans les sols, aucune source de matières premières (comme les matériaux, les aliments, les fibres ou les combustibles), ni support de construction pour les infrastructures. Sans les sols, pas de purification de l’eau, pas de réduction des contaminants présents dans l’environnement, pas de régulation du climat et des crues. Sans les sols, pas de recyclage des éléments nutritifs qui permettent le bon fonctionnement des écosystèmes ni de séquestration du carbone. Enfin, sans les sols, une multitude d’organismes n’existeraient pas, ceux-là même qui sont à l’origine de notre survie et du bon fonctionnement de la planète. Voilà tout l’intérêt de faire l’autruche (à bon escient pour une fois) et de mettre la tête dans le sol, pour voir de plus près ce qu’il s’y passe.
C’est ce que se sont engagés à faire un ensemble de chercheurs français au travers du Groupement d’intérêt scientifique sol, créé en 2001.
2 200 échantillons de sols à travers toute la France
Leur objectif : inventorier les sols et les étudier sous toutes les coutures. L’inventaire a commencé en 2002 avec la mise en place du Réseau de mesure de la qualité des sols (RMQS) : 1 échantillon prélevé systématiquement tous les 16km, en métropole, en Corse et en Outre-Mer. Avec un total de 2 200 sites prélevés, ce dispositif d’échantillonnage de sol est le plus intensif connu à ce jour à travers le monde. Grâce à de nombreuses analyses physiques et chimiques, les sols de France ont été décrits et cartographiés : constitution physique, pH, stock de carbone, teneurs en argiles, limons et sables, teneurs en contaminants, utilisation du sol… autant d’informations référencées à l’échelle de notre territoire.
Depuis 2006, des chercheurs de l’INRA de Dijon se sont lancés le pari fou de sonder la vie microbienne des sols en analysant les 2 200 échantillons de sols du RMQS.
https://theconversation.com/la-vie-secrete-des-sols-francais-112040
SOLS MAJEURS
Des solutions pour une agriculture durable
Samedi 9 mars, 15h00, 16h00
15h : introduction musicale au piano, composition Orchia d’Orio
15h15 à 17h : conférence-débat de Lydia et Claude Bourguignon
17h : récital créations impressionnistes romantiques pour piano d’Orchia d’Orio inspirées de la nature
17h45 : Dédicaces
DE L’HOMO À « L’HUMUS » SAPIENS
Comment restaurer la fertilité de nos solsappauvris et préserver notre capital nourricier ?Lydia et Claude Bourguignon (microbiologistes des sols) ouvrent le débat. Ils proposent des solutions concrètes à l’un des enjeux majeurs de notre temps : maintenir et restaurer la vie des sols.Ils répondent à une situation d’urgence aujourd’hui reconnue par de nombreux experts dans le monde entier. La détérioration massive des terres, engendrée par l’agriculture intensive conduit l’humanité et le vivant dans une impasse.Une conférence d’1H30 suivie d’un débat pour donner au travers d’exemples pratiques, fruits de 25 ans d’analyse, des solutions pour restaurer la fertilité des sols et permettre à nouveau d’obtenir des aliments de qualité.L’enjeu majeur : préserver la vie !
« SOLS » … BÉMOL MAJEUR !
Pour favoriser la réflexion, cette conférence s’ouvrira et se clôturera en musique par un récital donné par Orchia d’Orio, pianiste, concertiste, compositrice, engagée dans la préservation du vivant et du patrimoine.Elle est citée dans le « Top 30 » des femmes qui font bouger la Région Occitanie.
Les nouvelles du Cluster EauSols – mars 2019
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Webinaire Afes de Geoffroy Séré le 14 mars 2019
Le jeudi 14 mars 2019 de 16h à 17h30
Geoffroy Seré, Maître de conférence HDR, UMR LSE, Université de Lorraine
La construction de sols
Introduits en 2008 dans le Référentiel Pédologique Français, les Anthroposols Construits sont le résultat d’une action volontaire de construction d’un « sol » en utilisant des matériaux technologiques, considérés comme des déchets, pour l’installation d’une végétation. Au-delà de leur mise en œuvre pour réhabiliter des sols dégradés en milieux urbain ou industriels, les Anthroposols construits peuvent constituer un modèle d’intérêt pour mieux comprendre la pédogenèse des sols.
Ainsi, le webinaire se proposera en premier lieu d’aborder les aspects pratiques liés à la méthodologie de construction de sol. Il évoquera également des résultats de suivi de l’évolution – rapide – des propriétés bio-physico-chimiques de ces Anthroposols avant de conclure sur les services écosystémiques que peuvent rendre ces sols artificiels.
Face à l’appauvrissement des sols, l’agriculture se remet en question
Exposition interactive sur les sols
Une expo interactive sur les sols du 25 février au 8 mars, du lundi au
vendredi de 14h à 17h est parfaite pour un après midi avec ou sans enfants :
www.echosciences-sud.fr/evenements/a-la-decouverte-des-sols
L’artificialisation des sols, une lame de fond insuffisamment réglementée
Malgré l’apparition de nouveaux instruments politiques pour enrayer la bétonisation des espaces, une étude de l’Iddri constate que la tendance reste à la hausse, avec l’équivalent d’un département français artificialisé depuis dix ans.
C’est le paradoxe de l’artificialisation : celle-ci va plus vite que l’élévation du PIB et de la démographie, comme le souligne une note de l’Iddri rédigée par la doctorante Alice Colsaet. Ce décrochage signale, selon la chercheuse, que l’espace est consommé de manière inefficace. Par exemple, la présence de logements vacants n’empêche pas l’artificialisation. Les lotissements continuent de s’étendre, même à proximité de villes en décroissance démographique.
Dans la majorité des départements, l’aménagement suit encore le modèle de l’étalement urbain. C’est un phénomène de fond qui n’est pas nécessairement synonyme d’une forte croissance urbaine, mais d’un étalement »quotidien » généralisé en France, porté par des modèles d’urbanisation consommateurs d’espace, tels que les zones pavillonnaires et les zones d’activités, mais aussi par la déprise des bourgs ruraux aspirés vers les métropoles qui voient leurs marges s’étendre. Si les moyens réglementaires ne manquent pas pour limiter l’artificialisation, ils sont trop peu contraignants. Et la fiscalité sur le foncier et le bâti en France est globalement favorable à l’artificialisation.
Certains territoires échappent pourtant à cette lame de fond. C’est le cas de l’Ile-de-France, où l’on observe une modération de l’étalement urbain depuis 2008. La raison en est la concertation et l’adoption du Schéma directeur régional d’Ile-de-France (SDRIF) en 2013, qui constitue un document exceptionnel. En Ile-de-France, le SDRIF, document d’urbanisme régional, encadre assez fortement les lieux à urbaniser. Avec des préconisations de densité : pas moins de 35 logements par hectare. Ce document a engagé une évolution positive dans la région francilienne en matière d’artificialisation.
Ce document particulier prouve qu’une réglementation régionale ou locale est en mesure d’enrayer le phénomène, si la volonté politique est là. C’est à partir des années 2000 et surtout depuis 2010 que la lutte contre l’artificialisation est progressivement devenue un objectif à intégrer dans les documents d’urbanisme. Les Schémas de cohérence territoriale (Scot) sont renforcés depuis la loi Alur de 2014 afin de limiter la concurrence entre les communes. Depuis la loi dite Grenelle 2 de 2010, les documents d’urbanisme sont progressivement »grenellisés » et doivent justifier la consommation d’espace et encourager la densification. Pour le moment, il n’existe pas d’étude d’impact de ces nouvelles dispositions.
Zéro artificialisation nette : un nouveau paradigme à échéance lointaine
Reste que la prise de conscience évolue, même si elle relève surtout de villes où la raréfaction du foncier était déjà la règle. »Ce sont les maires mais aussi les présidents d’intercommunalités et les collectivités locales qui, de plus en plus, ont la main pour décider de l’orientation qu’elles donnent à l’urbanisme. Cependant les collectivités locales reçoivent des pressions assez fortes pour artificialiser, elles ont prises entre deux feux, entre développement économique et conservation des espaces naturels. D’autant qu’elles sont en concurrence entre elles. Un promoteur peut toujours aller voir la commune voisine, qui sera plus ou moins accueillante, selon le caractère plus ou moins prescriptif du Plan local d’urbanisme. Par ailleurs, les outils locaux peuvent trouver leurs limites par rapport à un problème global », observe Alice Colsaet.
Avec la proposition de »zéro artificialisation nette » des sols mise en avant par le Plan biodiversité adopté en juillet 2018, un changement majeur intervient dans les politiques d’urbanisme. Ce principe stipule que toute nouvelle artificialisation devrait être compensée par une »renaturation » des espaces artificialisés inutilisés, dans un horizon temporel qui reste à déterminer.
»Cela signifie qu’en 2050 (si cet horizon est retenu) il faudra avoir cessé de construire sur d’anciennes surfaces agricoles, sinon il faudra compenser par une désartificialisation ailleurs », précise Alice Colsaet. Concrètement, cela voudrait dire démonter des zones d’activités vacantes ou débitumer des parkings surdimensionnés. Or déconstruire, traiter les déchets de chantier et dépolluer les sols sont des opérations coûteuses qui sollicitent un modèle économique adapté et une réflexion sur l’échelle. En clair, ces opérations relèveront-elles des Scots ou d’une échelle supérieure ?
Vers des densités vertes
»La tendance actuelle n’est pas à l’inflexion de l’artificialisation. Il n’y aura pas des changements radicals sans des nouvelles réglementations. Dotons nous d’un objectif de zéro artificialisation nette assorti d’une trajectoire, ce qui nous permettra de préserver les terres forestières et agricoles. Ces dernières devront elles aussi évoluer vers une gestion plus écologique et des paysages plus diversifiés », propose la jeune chercheuse.
Reste aussi à faire évoluer le discours sur la densité, car la densification peut être douce. Par exemple, les dents creuses et les friches en zone urbaine peuvent avoir un intérêt pour la biodiversité et participer aux trames vertes et bleues. »Il faut également faire attention à conserver des espaces verts urbains pour que la ville reste (ou devienne, dans certains cas…) ‘vivable’ », souligne Alice Colsaet.
Les pistes ne manquent pour y parvenir : densifier, mais en préservant au moins une partie de ces espaces lorsqu’ils font partie d’une continuité écologique importante, choisir des modes de densification, comme la surélévation, qui ne consomment pas d’espace libre, développer la végétalisation des toits, des bâtiments, des espaces publics ainsi que la renaturation des berges des fleuves, ne pas tondre partout, laisser des herbes hautes… »Somme toute, il y a de la marge pour créer des formes urbaines denses, mais aussi vertes et agréables à vivre et qui permettent à un certain nombre d’espèces de s’installer et de circuler ».
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/artificialisation-sols-insuffisamment-reglemente-32928.php4#xtor=EPR-1
Les intrants durables au service des sols agricoles, urbains et périurbains
Colloque d’Adebiotech, think tank français des biotechnologies – Innovation
14 – 16 mai
Objectifs
L’objectif de ce colloque est de permettre à des professionnels de différents horizons d’échanger objectivement sur ce sujet.
Un focus sera fait sur certains produits, notamment les composts de boues, les biochars, les struvites et autres produits minéraux issus de biomasses, les frass, les digestats et les substances humiques.
Les intérêts agronomiques de ces intrants (effet fertilisant, amendant, biostimulant) seront présentés ainsi que les outils et méthodes pour les évaluer dans les sols (agricoles, urbains et périurbains).
L’impact de ces nouveaux intrants sur les sols et la qualité des productions alimentaires sera largement abordé.
Enfin, une réflexion aura lieu sur les évolutions de la réglementation et leurs impacts (développement de ces nouveaux intrants, aspects économiques, développement durable).
Thèmes abordés
Les intrants : une révolution en cours Maitrise des impacts et méthodes d’évaluation L’agriculture urbaine et périurbaine : retour d’expériences Effets des intrants sur la qualité des productions végétales Les bénéfices d’une fertilisation basée sur le recyclage
Protéger les sols : un impératif face à l’urgence climatique !
Dégradées par les produits phytosanitaires et reculant devant l’urbanisation, les terres agricoles se dégradent partout dans le monde, constatent des membres du mouvement Génération·s. Ils appellent à une action européenne ambitieuse pour les préserver.
Lire l’article sur :
https://www.liberation.fr/debats/2019/02/26/proteger-les-sols-un-imperatif-face-a-l-urgence-climatique_1711521