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Alain Brauman, directeur de recherche à l’IRD, UMR Eco&Sols à Montpellier
Pour proposer de nouvelles voies de gestion des sols, il est nécessaire de développer des méthodes opérationnelles d’évaluation de la qualité des sols. Cette qualité a été définie comme la capacité des sols à fonctionner (Karlen et al., 1997), pourtant les mesures se focalisent plutôt sur son état et ses propriétés que sur son fonctionnement. Nous proposons un nouveau cadre conceptuel d’évaluation fonctionnelle de la qualité des sols basé sur la mesure directe des fonctions portées par les assemblages biologiques du sol comme l’a définie (Kibblewite et al., 2008). A partir de ce cadre, un nouveau set d’indicateurs, nommé Biofunctool, a été développé et sera présenté.
Pour s’inscrire au webinaire : https://attendee.gotowebinar.com/register/8453424020811372033
Par Sarah Singla, agricultrice et vice-présidente de l’association pour la promotion d’une agriculture durable
Sarah Singla, agricultrice installée en région Occitanie, défend une vision humaniste de sa profession.
Le sol est la base de l’agriculture et par conséquent de l’alimentation. Un bon fonctionnement des sols agricoles est nécessaire pour assurer la santé des cultures et des consommateurs. Sans sol, il n’y a ni agriculture, ni civilisation. Nous sommes producteurs, nous sommes aussi citoyens et consommateurs. Nous voulons produire des aliments sains, en quantité et qualité, tout en minimisant notre impact sur l’environnement. Nous avons bâti des systèmes qui produisent et régénèrent les sols au lieu de les dégrader.
Nous nous inspirons de la nature
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, par le biais de l’agriculture de conservation des sols (ACS), nous protégeons et restaurons les sols et les écosystèmes tout en répondant aux enjeux de production. Nous nous inspirons de la nature qui a développé des systèmes performants issus de l’abondance de la biomasse végétale et animale la plus variée possible. En produisant sans travailler le sol, nous améliorons la qualité de l’eau en supprimant l’érosion, le ruissellement et les pollutions. En couvrant le sol toute l’année avec du végétal vivant, nous constatons un accroissement permanent de la biodiversité végétale et animale : des micro-organismes jusqu’aux oiseaux et mammifères. Enfin, nos systèmes de culture sont plus résilients vis-à-vis des aléas climatiques qui s’intensifient et nous aidons à la lutte contre le réchauffement climatique grâce au stockage du carbone dans de nombreux sols cultivés. Cela permet la pérennité des systèmes de culture, tant sur les plans environnementaux, que sociaux et économiques tout en répondant aux besoins de la société. Nous pilotons nos systèmes de culture en nous basant sur du résultat et non sur un cahier des charges.
Une révolution agricole qui vient de la base
Cette révolution agricole vient de la base. Elle vient du terrain. Depuis ses débuts jusqu’à récemment, elle a été portée et développée par des agriculteurs inventifs et courageux. Ces derniers ont été très peu soutenus au départ et ont eu raison de persévérer. L’agriculture a une finalité qui est celle de produire de l’alimentation tout en développant une bioéconomie circulaire qui, seule, permet d’avoir des systèmes durables. L’«agriculture naturelle» n’existe pas. Nous avons besoin de pouvoir utiliser tous les outils, existants ou à venir, pour continuer d’améliorer nos systèmes. Supprimer des outils et nous laisser dans l’impasse sans avoir identifié des alternatives réelles et viables anéantirait tous les bénéfices cités ci-avant.
Nous demandons aux dirigeants et à la société civile, d’être bienveillants et de faire confiance aux producteurs car, derrière chacun d’eux, il y a des hommes et des familles qui nous nourrissent tous. Tous les producteurs doivent être respectés et reconnus comme de véritables partenaires professionnels par l’ensemble des acteurs. Pour le bien de tous, la valeur ajoutée produite sur nos fermes, grâce à nos savoir-faire, qui contribue à dynamiser les territoires, doit être équitablement partagée. À l’inverse, il est contre-productif que des opérateurs, avec du greenwashing, détournent notre image à leur profit et se servent de ce que nous faisons pour s’approprier la valeur qu’ils ne créent pas.
Parce que l’agriculture est avant tout une histoire d’hommes, de territoires et de projets collectifs, pour que notre métier reste une profession à part entière, viable et vivable aujourd’hui et pour les générations à venir : faisons vivre nos sols, nos producteurs et nos campagnes.
A lire sur :
https://www.liberation.fr/a-table-citoyens/2018/10/26/sans-sol-il-n-y-a-ni-agriculture-ni-civilisation_1687753
Le prochain webinaire de l’Association Française pour l’Etude des Sols sera consacré à l’évolution des sols au cours de l’Holocène et sera donné par Jérôme Poulenard, professeur à l’Université de Savoie Mont Blanc.
Comme d’habitude, l’inscription à ce webinaire est gratuite et se fait à travers les lien que vous trouverez ci-dessous. Attention à la date (un vendredi) et à l’heure inhabituelle (15 h).
Le vendredi 23 novembre 2018 de 15h à 16h30
Jérome Poulenard, professeur à l’Université de Savoie Mont Blanc, laboratoire EDYTEM
Le temps est très clairement le facteur de formation et d’évolution des sols le moins connu. Or la manière dont les sols évoluent, les vitesses et les modalités de réponses de la couverture pédologique aux changements (climatiques et d’usages des sols notamment) apparaissent clefs dans un environnement en mutation. Cette méconnaissance engendre des difficultés sérieuses sur notre capacité à prévoir l’évolution future du fonctionnement de la zone critique. On se propose de partager ici, sur la base de résultats issus des travaux de l’auteur, quelques réflexions conceptuelles et méthodologique sur les manières d’aborder le temps en science des sols.
Pour s’inscrire au webinaire : https://attendee.gotowebinar.com/register/2519473015309461763
ISRIC – World Soil Information is pleased to announce that the Spring School will be organized from May 20 to May 24, 2019, in Wageningen, the Netherlands. ISRIC Spring School is designed for soil and environmental scientists, students, experts and professionals in natural resources management. It consists of two five-day courses that are run in parallel:
Hands-on Digital Soil Mapping (DSM)
This course introduces methods and software for management, analysis and mapping of soil type and soil properties within the R environment for statistical computing. The course alternates between lectures and computer exercises and covers a variety of subjects, such as geostatistics, linear regression and machine learning for soil mapping, quantification of uncertainty, sampling, and soil map validation. The course aims at soil geographers and environmental scientists who want to learn more about the theory and practice of digital soil mapping. After this course participants will be able to apply the methods learnt to their own datasets. Lecturers are experienced pedometricians and soil data analysis specialists.
World Soils and their Assessment (WSA)
This is a course on the soils of the world and their assessment. It will provide an introduction to the soils of the world and their diversity, their main forming factors, classification (according to the World Reference Base for Soil Resources 2014, update 2015), and management. The course will include lectures, hands-on exercises and a field excursion in the area around Wageningen. Furthermore, a full day in the programme is dedicated to soil functions and regional planning as well as soil management strategies for soil conservation and optimization of soil functions. The course will make use of the facilities of the World Soil Museum.
For more information about the ISRIC Spring School please visit:
http://www.isric.org/utilise/capacity-building/springschool/
Journée d’échange multi-acteurs
Mardi 6 novembre, 09h00
08:30 – 09:00 : Enregistrement – café d’accueil
09:00 – 09:15 : Accueil par les organisateurs
Evolution and definition of soil health concept, Mark G. Kibblewhite, Professeur en science du sol, Cranfield University
La qualité des sols : point de vue des agriculteurs, Gilles Boyer, Agronome, Responsable du Laboratoire des Sols de la Chambre d'Agriculture de l'Aude.
Le bio-fonctionnement des sols : que sait-on, que cherche-t-on ? Eric Blanchart, Écologue du sol IRD - UMR Eco&Sols.
1.Histoire et actualité des bio-indicateurs des sols, Mickael Hedde, Ecologue INRA - UMR Eco&Sols (avec J. Cortet, CEFE et Antonio Bispo, INRA, Directeur de l’Unité Infosols)
2.Agroécologie et évolution du conseil de gestion des sols : quelles attentes vis-à-vis des indicateurs de biodiversité ? Mathieu Valé, Responsable technique du pôle Agriculture, Auréa AgroSciences, Animateur du groupe Fertilité et activité biologique des sols du Comifer
Échanges autour d’un café
3.Comment mesurer cette biodiversité : exemple des nématodes, C. Villenave, nématologiste, responsable scientifique Elisol Environnement
4.Retour d’expérience sur les indicateurs de biodiversité : construction d’un référentiel départemental en microbiologie du sol**, Julien Halska, Agronome, Chambre d’agriculture Grand Est (Saône et Loire)
11:15 – 12:30 : Table ronde sur le lien entre biodiversité et qualité des sols ?
12:30 – 14:00 : Repas buffet offert
15:30 – 17:00 : Table ronde sur l’acceptabilité des outils de mesure de la qualité des sols
17:00 – 17:30 : Conclusion
Partenaires : Arvalis, Terres Inovia, IFV, Aurea, Chambre d’agriculture Occitanie, Elisol, Celesta Lab
La face cachée de la transition énergétique et numérique
Mardi 6 novembre, 19h30
Terres et métaux rares: ils sont dans nos équipements électroniques, éoliennes et moteurs, véhicules électriques et ordinateurs, etc.
Guerre économique et écologique? Venez écouter et interroger le journaliste Guillaume Pitron qui a parcouru la planète pour instruire ces questions, et a écrit le livre « La guerre des métaux rares – face cachée de la transition énergétique et numérique »
Réservation et paiement (15 €/pers) par CB sur www.weezevent.com/bourse-rotary-sud-idf Ou inscription par message à bourse.rotary.insead@gmail.com
Journée technique organisée par Plante & Cité
Jeudi 8 novembre, 08h30
Organisation: Plante & Cité
Le point sur les connaissances scientifiques (état des lieux bibliographique)Charles Guilland, INRA Dijon
Présentation des organismes vivants et indicateurs de suivi (1ère partie)
Biodiversité et Écologie des lombriciens en milieux urbains (Daniel Cluzeau, Université de Rennes).
La biodiversité des collemboles en milieux urbains comme indicateurs de qualité des sols(Jérôme Cortet, CEFE).
Utilisation de la nématofaune pour évaluer la qualité biologique des sols urbains (Cécile Villenave, Elisol).
Fonction et diversité microbienne des sols urbains (Jean-Christophe Lata, IEES)
Étude des communautés microbiennes dans les sols scellés et sous pelouse de trois villes de France : Marseille, Nantes, Grand Nancy (Aurélie Cambou, Agrocampus Ouest-Université de Lorraine)
Communautés microbiennes sur les toits végétalisés parisiens (Pierre-Alain Maron, INRA Dijon).
Les structures et vecteurs de transfert de connaissances et d’outils opérationnels, Laure Turcati (UPMC, Particitae), Anne Dozières (MNHN, Vigie Nature), Lionel Ranjard (INRA Dijon, REV-Urbain), Olivier Damas (Plante & Cité), Pauline Lavoisy (Noé Conservation), Antoine Lagneau (ARB Ile-de-France)
Animation : Olivier Damas, Plante & Cité et Pierre-Alain Maron, INRA Dijon
Intervenants : Jeanne Mareschal (Sol Paysage), François Nold ( Ville de Paris), Antoine Lagneau (ARB Ile-de-France)
Zoom sur la formation continue existante sur la biologie et l’écologie des sols, Olivier Damas, Plante & Cité
3 ateliers simultanés et successifs de 30 mn sur le même site : protocoles de prélèvement et/ou d’observations d’organismes du sol, et échanges sur les besoins de terrain et interprétations des résultats :
Test bèche et vers de terre (Daniel Cluzeau), Slake test (Lionel Ranjard) Méso et microfaune du sol (Cécile Villenave).
Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »
Samedi 10 novembre, 17h00
Informations http://www.opera-mundi.org/
Sarah Vanuxem apporte un éclairage renouvelé sur les principes de la propriété des choses et des personnes et les transformations que le droit émergeant de l’environnement apporte à la tradition juridique occidentale. Alors que la doctrine dominante conçoit la propriété comme « pouvoir souverain d’un individu sur les choses », Sarah Vanuxem montre qu’il est possible d’accorder des droits aux lieux. Considérant la propriété comme faculté d’habiter les choses mêmes et, en particulier, la Terre, la juriste invite à renouer avec la multitude des droits d’usage de la terre.
Les sols arables sont comptés. Seulement 22% d’entre eux sont capables de porter les cultures qui nous nourrissent. Mais par ignorance ils sont maltraités, pollués, érodés, urbanisés. Et déjà des millions d’hectares sont détruits chaque année. Que faire pour les protéger car la ressource n’est pas renouvelable à l’échelle humaine ? Quelles pratiques agricoles doit-on changer ? Comment le sol anthropisé joue-t-il sur le réchauffement climatique et comment en retour celui-ci modifie-t-il le fonctionnement de la terre arable ?
Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat analyse la façon dont le « modèle » agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé, et définit les bases d’une refondation de l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’oeuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettraient en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.
Depuis un demi-millénaire, la définition des richesses, des équilibres et des limites de la Terre, de son « bon usage », durable et rationnel, est un enjeu de pouvoir. L’histoire environnementale nous rappelle que dès Christophe Colomb, les élites européennes ont forgé des discours et des savoirs sur le « bon usage » de la Terre. Ainsi, une théorie du changement climatique à grande échelle a participé à la légitimation du projet de prise de possession européenne de l’Amérique. Après avoir esquissé les enjeux d’une telle histoire, Christophe Bonneuil mettra l’accent sur l’ « âge des empires » de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle.
En extrapolant les données actuelles, à l’horizon 2030, les volumes cumulés de terres inertes extraites en Ile-de-France seraient de l’ordre de 400 millions de tonnes. L’impact économique, estimé à plusieurs milliards d’euros, est aussi préoccupant que l’impact écologique. Dans le cadre de plusieurs projets de recherche appliquée, l’agence Joly&Loiret explore les possibilités pour recycler / réemployer une partie de ces « déchets » et en faire des matériaux de construction contemporains en terre crue pour le logement et plus largement la ville soutenable de demain. Cette démarche vise un rééquilibrage en faveur de la matière naturelle, face à l’artificialisation croissante de notre milieu de vie.
Dans le cadre du Cycle de conférences « De la Terre, ses usages et ses récits »
De la Terre, ses récits et ses usages nous invite à re-considérer cette notion de « terre » à toutes les échelles de notre environnement, selon une double approche symbolique et concrète. Dans le contexte de dégradation écologique et de sidération actuel, cette interrogation croisée sur les récits et les usages de la Terre cherche des voies pour penser et agir, en prenant soin de cette surface terrestre « sur » et « par » laquelle nous vivons.
Dire la Terre, c’est aussi dans un contexte de territorialité dire une terre que nous cultivons, qui nous nourrit, que nous dévorons, où nous cohabitons en complète interdépendance avec de nombreuses autres espèces. C’est revenir à cette seule terre, cette terre vivante et à l’examen de ce sol, artificialisé, anthropisé, afin d’en renouveler les usages.
Prenons le temps de penser ensemble aux récits et aux usages de la Terre qui nous ont menés jusqu’ici, en convoquant la diversité des disciplines et l’interconnexion des pratiques. Prenons le temps d’envisager demain, en compagnie de vingt-deux conférenciers – chercheurs, praticiens, savants, artistes… – tous penseurs et orateurs de talent.
Cycles biogéopchimiques, propriétés des sols, dynamique des contaminants
14 et 15 novembre
Le programme est accessible ici
Accueil 8h30
Introduction 9h15
Bienvenue et rappel des objectifs du colloque
Conférence introductive : RENECOFOR – 25 ans de suivi national des sols et des écosystèmes forestiers – Manuel NICOLAS
Session 1 – Cycles biogéochimiques : Dynamique à long-terme des matières organiques et des cycles biogéochimiques des éléments
Session 2 – Propriétés des sols : Évolution à long terme des propriétés géochimiques, physiques et biologiques des sols et des fonctions associées
Session 3 – Dynamique des contaminants : Devenir et impacts des contaminants à long terme en relation avec les pratiques et les usages des sols
17h20 – 18h00 – Discussion générale
Session posters – cocktail – visite 42 parcelles – fin de la journée 19h
15 novembre
Conférences introductives aux ateliers
Conférence Atelier 1 Gestion des données et des échantillons
Questions et démarches mises en œuvre dans le cadre de l’infrastructure nationale AnaEE – André CHANZY & Christian PICHOT (titre à confirmer)
Conférence Atelier 2 Les nouvelles questions nécessitent-elles des nouveaux dispositifs?
Exemple de l’intérêt d’un réseau de sites de longue durée pour répondre aux questions sur les bénéfices et risques associés au recyclage de PRO en agriculture – Sabine HOUOT
Ateliers parallèles
Atelier 1 Gestion des données et des échantillons
Atelier de réflexion et de partage sur les méthodologies d’archivage, les problématiques liées à la mise en place des bases de données et à leur gestion, les questions opérationnelles et juridiques du partage de données et des échantillons, ainsi que de l’accessibilité aux sites des dispositifs ….
Animation :
Aurélia MICHAUD (SOERE-PRO), André CHANZY (AnaEE), Pascal DENOROY (comité d’organisation)
Atelier 2 Les nouvelles questions nécessitent-elles des nouveaux dispositifs ?
Atelier permettant de lancer une réflexion prospective sur des nouvelles questions et sur les possibilités d’adaptation des dispositifs existantes, et donc de la prise en compte de la plasticité des dispositifs pour subir ces adaptations …..
Animation :
Marc VOLTZ (INRA)Julien TOURNEBIZE (RNEST)Sabine HOUOT (Comité d’organisation)
Restitution des ateliers
Table Ronde : Pérennité, structures support, modèles de fonctionnement et critères d’arrêt
Animation :
Thierry CAQUET (INRA Directeur scientifique environnement)
Participants :Ministère en charge de l’écologie (à confirmer)
Marion Bardy – Ministère en charge de l’Agriculture (DGER)
André Chanzy – Coordinateur AnaEE-France
Claire Chenu – Présidente du conseil scientifique du RNEST
Céline Collin Belier – Présidente de l’AFES
Thierry Doré – Directeur de la recherche et de la valorisation d’AgroParisTech
Philippe Hinsinger – INRA – Chef du Département Environnement et Agronomie
Corinne Leyval – Directrice de l’OSU OTELo (GISFI)
Hélène Soubelet – Directrice de la FRB
Synthèse et conclussions – Thierry CAQUET
Riche en contenus et débats, cet évènement incontournable pour les acteurs du domaine des sites et sols pollués permet de s’informer sur les avancées et les faits marquants de la recherche des 5 dernières années et de débattre sur les questions de gestion des sols, qu’ils soient urbains, industriels ou agricoles, pollués par les activités industrielles. La 3e édition a réuni plus de 570 participants autour de 170 résultats de recherche qui ont fait l’objet d’un document de synthèse (https://www.ademe.fr/3eme-rencontres-nationales-recherche-sites-sols-pollues-18-19-novembre-2014-synthese-recommandations-recherche).
L’appel à communications pour des communications orales, posters ou par vidéos est ouvert jusqu’au 28 janvier 2019 – 16h00 et téléchargeable à l’adresse suivante : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/RNR SSP2018-76
L’appel est structuré en 5 thèmes :
Ci-dessous le descriptif de l’appel à communication, le format des réponses et le dossier de candidature (word) à compléter pour la soumission.
Pour tout renseignement complémentaire : rencontres-recherche-sols@ademe.fr
De la Terre, ses récits et ses usages nous invite à re-considérer cette notion de « terre » à toutes les échelles de notre environnement, selon une double approche symbolique et concrète. Dans le contexte de dégradation écologique et de sidération actuel, cette interrogation croisée sur les récits et les usages de la Terre cherche des voies pour penser et agir, en prenant soin de cette surface terrestre « sur » et « par » laquelle nous vivons.
Dire la Terre, c’est aussi dans un contexte de territorialité dire une terre que nous cultivons, qui nous nourrit, que nous dévorons, où nous cohabitons en complète interdépendance avec de nombreuses autres espèces. C’est revenir à cette seule terre, cette terre vivante et à l’examen de ce sol, artificialisé, anthropisé, afin d’en renouveler les usages.
Prenons le temps de penser ensemble aux récits et aux usages de la Terre qui nous ont menés jusqu’ici, en convoquant la diversité des disciplines et l’interconnexion des pratiques. Prenons le temps d’envisager demain, en compagnie de vingt-deux conférenciers – chercheurs, praticiens, savants, artistes… – tous penseurs et orateurs de talent.
Ces trente dernières années, l’artificialisation des sols a conservé un rythme soutenu. Compte tenu de l’ampleur de ce phénomène et de ses effets environnementaux négatifs, le Plan Biodiversité présenté par le Gouvernement le 4 juillet dernier fixe un objectif de « zéro artificialisation nette ». Le CGDD identifie dans ce cadre une typologie des communes qui ont artificialisé pendant la dernière décennie
et mentionne des exemples de gisements de réduction de l’artificialisation, en particulier dans les zones sans tension sur le marché du logement.
Le projet POLLUSOLS, porté par l’OSUNA (Observatoire des Sciences de l’Univers de Nantes Atlantique), et associant l’Université de Nantes, le BRGM, l’IFREMER, l’IMTA, l’IFSTTAR et le CNRS, organisera l’édition 2019 de son université d’été « Approche intégrée des pollutions diffuses des sols et sédiments » du 24 au 28 juin 2019. Elle visera à former les futurs chercheurs et professionnels à la gestion des pollutions inorganiques diffuses des sols et sédiments dans une démarche interdisciplinaire. Cette formation mêlera enseignements théoriques, travaux pratiques et visites de terrains.Vous trouverez plus d’informations sur le site Internet de POLLUSOLS, sous la rubrique « Université d’été ».
Vous hésitez? Consultez la rétrospective de l’édition 2018 de l’Université d’été POLLUSOLS pour vous faire une meilleure idée.
Vous ne connaissez pas POLLUSOLS? Remédiez-y en 3 minutes et en images!
Depuis l’an 2000, il y a eu de grands développements des connaissances et de nouvelles méthodes sont apparues appliquées à des échantillons de sols. Il était donc nécessaire de revoir complètement certains chapitres : carbone et MO ; phosphore ; éléments en traces ; rétention en eau ; indicateurs de la qualité biologique. La philosophie, elle, n’a pas changé. Elle est résumée dans le sous-titre de l’ouvrage : choix – expression – principes – présentation – interprétation.
Cet ouvrage est le complément naturel du « Guide pour la description des sols » rédigé avec Bernard Jabiol et publié en 2011. Ces deux livres ont été rédigés dans le même esprit : à la fois pratique et scientifique.
La préfecture, le comité de bassin Adour-Garonne ainsi que les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pyrénées-Méditerranée lancent une action commune pour mieux gérer la ressource en eau dans le Sud-Ouest.
« Pouvons-nous continuer à artificialiser les sols et laisser le cycle de l’eau s’accélérer ? Nous avons fait le constat que nous devions changer de modèle et souhaité adopter une stratégie commune pour mieux gérer l’eau », a indiqué Pascal Mailhos, préfet et président du conseil de bassin lors d’une conférence de presse mercredi 17 octobre.
A cette occasion, la préfecture, le comité de bassin Adour-Garonne ainsi que les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pyrénées-Méditerranée ont présenté les actions qu’ils allaient conjointement porter pour mieux gérer l’eau. Le bassin s’avère particulièrement concerné par les questions de partage de la ressource. » Le bassin Adour-Garonne est fortement exposé au changement climatique avec une réduction des débits moyens de 20 à 40 %. Nous prévoyons un déficit en 2050 de 1,2 milliard de m3″, a pointé Guillaume Choisy, directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Dans le même temps, 1,5 millions d’habitants supplémentaires devraient arriver principalement sur l’axe de la Garonne.
Cinq priorités d’actions
Pour faire face à la tension sur la ressource, les partenaires ont ciblé cinq priorités d’actions. Ils visent tout d’abord une économie d’eau dans tous les secteurs : agricoles, industriels mais également impliquer les citoyens. Ils souhaitent développer des mesures fondées sur la nature pour mieux gérer les eaux. Ils prévoient ainsi la restauration de zones humides, la végétalisation des villes ou la plantation de haies.
Autre axe de leur stratégie : sécuriser les différents usages, notamment en périodes d’étiages en s’appuyant sur des ressources existantes mais également en construisant de nouvelles. « Nous savons que nous ne pouvons pas éviter la création de réserves supplémentaires », a noté le préfet. Ils estiment que l’optimisation des réserves existantes pourrait mobiliser jusqu’à 400 millions de m3. Une étude sur la valorisation des retenues hydroélectriques dans le soutien d’étiage va également être lancée. « 300 millions pourraient être mobilisé si nous obtenons gain de cause dans les négociations lors du renouvellement des concessions », situe d’ores et déjà Martin Malvy, président du comité de bassin Adour-Garonne.
Ils s’engageront également dans une lutte contre l’artificialisation et l’érosion des sols. « J’ai proposé que nous sanctuarisons dans le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) les terres arables et forestières, y compris dans les plaines », a indiqué Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Enfin, les partenaires devraient soutenir l’émergence de nouvelles filières en s’appuyant sur les acquis de la recherche et des bonnes pratiques. Ils prévoient d’expérimenter pour une meilleure préservation et utilisation des eaux souterraines. Ils comptent également sur la réutilisation des eaux usées épurées. « Nous avons investi dans le système épuratoire et nous devrions avoir une utilisation de cette eau, par exemple pour l’arrosage des espaces publics », a précisé Carole Delga, présidente de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Une plateforme sera initiée pour mutualiser l’ensemble des connaissances et expérimentations.
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Sud-Ouest-mobilise-meilleure-gestion-eau-32213.php4#xtor=EPR-1
Le ministère de la Transition écologique a étudié les caractéristiques des communes les plus impactées par l’artificialisation des sols. Trois types de communes se démarquent. Le CGDD recommande à l’État d’y prêter attention.
Quels sont les principaux facteurs à l’origine de l’artificialisation des sols ? Pour répondre à cette question, les services du ministère de la Transition écologique ont étudié les zones les plus impactées et dressé une typologie des communes qui ont artificialisé leurs sols pendant la dernière décennie. Cibler la lutte contre l’artificialisation L’étude relève deux gisements pour limiter l’artificialisation des sols : « [stabiliser] le nombre de logements vacants ou [stopper] la…
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Artificialisation-sols-ministere-ecologie-identifie-trois-situations-prioritaires-32180.php4#xtor=EPR-1
Un reportage sur les vers de terre au JT de 20h de TF1.
www.lci.fr/replay/le-20-heures-du-14-octobre-2018-2101432.html#t=1593
Cet ouvrage est une référence pour les étudiants qui découvrent la pédologie et souhaitent connaître les clés de la discipline pour se confronter rapidement à la réalité du terrain. Il montre les relations qui existent entre le sol, son environnement et la végétation en s’appuyant aussi bien sur la biologie, la géomorphologie, la physique et la chimie que sur la pédogenèse et les propriétés du sol.
Cette 7e édition a été entièrement actualisée en prenant notamment en compte les progrès de la chimie des humus, les apports récents de la biologie moléculaire et cellulaire dans le champ de la microbiologie, mais aussi les nouvelles classifications des sols et techniques d’étude. Il présente les résultats les plus récents du domaine et dresse un panorama varié de ses applications pratiques : mise en valeur des terres, croissance des végétaux, protection de l’environnement, etc.