Depuis l’an 2000, il y a eu de grands développements des connaissances et de nouvelles méthodes sont apparues appliquées à des échantillons de sols. Il était donc nécessaire de revoir complètement certains chapitres : carbone et MO ; phosphore ; éléments en traces ; rétention en eau ; indicateurs de la qualité biologique. La philosophie, elle, n’a pas changé. Elle est résumée dans le sous-titre de l’ouvrage : choix – expression – principes – présentation – interprétation.
Cet ouvrage est le complément naturel du « Guide pour la description des sols » rédigé avec Bernard Jabiol et publié en 2011. Ces deux livres ont été rédigés dans le même esprit : à la fois pratique et scientifique.
Le Sud-Ouest se mobilise pour une meilleure gestion de l’eau
La préfecture, le comité de bassin Adour-Garonne ainsi que les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pyrénées-Méditerranée lancent une action commune pour mieux gérer la ressource en eau dans le Sud-Ouest.
« Pouvons-nous continuer à artificialiser les sols et laisser le cycle de l’eau s’accélérer ? Nous avons fait le constat que nous devions changer de modèle et souhaité adopter une stratégie commune pour mieux gérer l’eau », a indiqué Pascal Mailhos, préfet et président du conseil de bassin lors d’une conférence de presse mercredi 17 octobre.
A cette occasion, la préfecture, le comité de bassin Adour-Garonne ainsi que les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pyrénées-Méditerranée ont présenté les actions qu’ils allaient conjointement porter pour mieux gérer l’eau. Le bassin s’avère particulièrement concerné par les questions de partage de la ressource. » Le bassin Adour-Garonne est fortement exposé au changement climatique avec une réduction des débits moyens de 20 à 40 %. Nous prévoyons un déficit en 2050 de 1,2 milliard de m3″, a pointé Guillaume Choisy, directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Dans le même temps, 1,5 millions d’habitants supplémentaires devraient arriver principalement sur l’axe de la Garonne.
Cinq priorités d’actions
Pour faire face à la tension sur la ressource, les partenaires ont ciblé cinq priorités d’actions. Ils visent tout d’abord une économie d’eau dans tous les secteurs : agricoles, industriels mais également impliquer les citoyens. Ils souhaitent développer des mesures fondées sur la nature pour mieux gérer les eaux. Ils prévoient ainsi la restauration de zones humides, la végétalisation des villes ou la plantation de haies.
Autre axe de leur stratégie : sécuriser les différents usages, notamment en périodes d’étiages en s’appuyant sur des ressources existantes mais également en construisant de nouvelles. « Nous savons que nous ne pouvons pas éviter la création de réserves supplémentaires », a noté le préfet. Ils estiment que l’optimisation des réserves existantes pourrait mobiliser jusqu’à 400 millions de m3. Une étude sur la valorisation des retenues hydroélectriques dans le soutien d’étiage va également être lancée. « 300 millions pourraient être mobilisé si nous obtenons gain de cause dans les négociations lors du renouvellement des concessions », situe d’ores et déjà Martin Malvy, président du comité de bassin Adour-Garonne.
Ils s’engageront également dans une lutte contre l’artificialisation et l’érosion des sols. « J’ai proposé que nous sanctuarisons dans le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) les terres arables et forestières, y compris dans les plaines », a indiqué Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Enfin, les partenaires devraient soutenir l’émergence de nouvelles filières en s’appuyant sur les acquis de la recherche et des bonnes pratiques. Ils prévoient d’expérimenter pour une meilleure préservation et utilisation des eaux souterraines. Ils comptent également sur la réutilisation des eaux usées épurées. « Nous avons investi dans le système épuratoire et nous devrions avoir une utilisation de cette eau, par exemple pour l’arrosage des espaces publics », a précisé Carole Delga, présidente de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Une plateforme sera initiée pour mutualiser l’ensemble des connaissances et expérimentations.
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Sud-Ouest-mobilise-meilleure-gestion-eau-32213.php4#xtor=EPR-1
Le sol, un patrimoine à protéger – Une émission du France Inter – le 18 octobre 2018
https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-18-octobre-2018
Artificialisation des sols : le ministère de l’Écologie identifie trois situations prioritaires
Le ministère de la Transition écologique a étudié les caractéristiques des communes les plus impactées par l’artificialisation des sols. Trois types de communes se démarquent. Le CGDD recommande à l’État d’y prêter attention.
Quels sont les principaux facteurs à l’origine de l’artificialisation des sols ? Pour répondre à cette question, les services du ministère de la Transition écologique ont étudié les zones les plus impactées et dressé une typologie des communes qui ont artificialisé leurs sols pendant la dernière décennie. Cibler la lutte contre l’artificialisation L’étude relève deux gisements pour limiter l’artificialisation des sols : « [stabiliser] le nombre de logements vacants ou [stopper] la…
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Artificialisation-sols-ministere-ecologie-identifie-trois-situations-prioritaires-32180.php4#xtor=EPR-1
Le Ver de terre en vedette sur TF1…
Un reportage sur les vers de terre au JT de 20h de TF1.
www.lci.fr/replay/le-20-heures-du-14-octobre-2018-2101432.html#t=1593
Introduction à la science du sol – Sol, végétation, environnement – Livre Sciences de la Terre de Philippe Duchaufour – Dunod
https://www.dunod.com/sciences-techniques/introduction-science-du-sol-sol-vegetation-environnement-0
Cet ouvrage est une référence pour les étudiants qui découvrent la pédologie et souhaitent connaître les clés de la discipline pour se confronter rapidement à la réalité du terrain. Il montre les relations qui existent entre le sol, son environnement et la végétation en s’appuyant aussi bien sur la biologie, la géomorphologie, la physique et la chimie que sur la pédogenèse et les propriétés du sol.
Cette 7e édition a été entièrement actualisée en prenant notamment en compte les progrès de la chimie des humus, les apports récents de la biologie moléculaire et cellulaire dans le champ de la microbiologie, mais aussi les nouvelles classifications des sols et techniques d’étude. Il présente les résultats les plus récents du domaine et dresse un panorama varié de ses applications pratiques : mise en valeur des terres, croissance des végétaux, protection de l’environnement, etc.
Les sols à la loupe pour la cartographie
Une cartographie des sols est en cours de réalisation. Initié par l’état et pris en charge par la Région depuis 10 ans, ce programme s’achève par l’Aveyron. Collectivités, agriculteurs et forestiers pourront ensuite utiliser les données collectées.
Ils sont trois pédologues à scruter le sol aveyronnais depuis le printemps. Ces scientifiques, spécialistes de la structure des sols, travaillent à la conception d’une cartographie à la précision d’1/250 000. Un projet vieux de 10 ans, lancé par l’Etat pour disposer enfin de «données homogènes avec la même précision sur toute la métropole», explique Arnaud Vautier, pédologue à la chambre d’agriculture de la Nièvre et chargé du dossier Aveyron. *Ce programme est décliné dans chaque région, au gré des financements que cette dernière lui octroie.
L’Aveyron figure le dernier département étudié de Midi-Pyrénées, son territoire ne présentant pas de système agricole intensif, ni d’organismes techniques influents.
Fin juin 2019, une carte sera rendue au CNRS de Toulouse, et les résultats communiqués aux ministères de l’Agriculture et de l’environnement.
Arnaud Vautier, Cédric Laveuf [de Solenvie] (exerçant à Bordeaux) et Véronique Genevois (du Cantal) ont démarré l’étude des sols aveyronnais en novembre 2017. «Nous avons commencé par l’inventaire bibliographique, en rassemblant les données géologiques, topographiques…, commente le pédologue nivernais. En fait, nous faisons l’inventaire de tout ce qui existe et après nous bouchons les trous. Et nous constatons qu’il y a pas mal de trous».
Une fois ce travail fait, les trois pédologues se sont rendus sur le terrain au printemps, chacun sur une zone. «Nous avons effectué des sondages tarières au moyen d’une tige d’1,20 m, intégrant des lames. Ces sondages de profondeur sont possibles quand le sol le permet».
À savoir que le sol correspond à la pellicule entre la roche et l’air. Sur chaque sondage, les scientifiques étudient la couleur des horizons, la charge en éléments grossiers (abondance des cailloux), la composition limon sable argile, la présence de taches révélant soit un excédent d’eau, soit une altération de la roche…
Quelques ouvertures de fosses dans des parcelles sont pratiquées pour découvrir plus en profondeur le sol, notamment «la profondeur d’enracinement, voir visuellement le sol et comprendre sa composition chimique fer, alu, calcium, PH…»
«Avec ces données, nous établissons des fiches complètes. Comme nous ne faisons pas des sondages sur chaque parcelle, nous réinterprétons ces données avec la topographie, via les cartes IGN, et la géologie, via des cartes précises au 1/50 000 pour évaluer la nature du sol. Nous en tirons des règles de répartition de sols».
Les trois pédologues sont chargés ensuite de dessiner la carte et de saisir les données de cette description des sols pour l’intégrer dans une base.«Cette base sera accessible à tout le monde. Il faudra juste demander une ouverture de compte auprès de l’Inra ou du CNRS», ajoute Arnaud Vautier.
Une ouverture rendue nécessaire par la complexité des données.
Lire l’article sur :
https://www.ladepeche.fr/article/2018/09/24/2874379-les-sols-a-la-loupe-pour-la-cartographie.html
Déchets organiques : la voie oubliée du compostage
Engrais chimique versus compost
Face à la fertilisation chimique, les bénéfices du retour au sol des matières fertilisantes d’origine résiduaire sont nombreux grâce aux éléments nutritifs présents (azote, phosphore, potassium…). Mais en pratique, le recours au bon vieux compost est loin d’être systématique. « Pour un agriculteur, il est plus facile de fertiliser avec un engrais minéral que de raisonner la fertilité de fonds des sols avec des composts », précise Sabine Houot, directrice de recherche à l’INRA au sein de l’Unité Mixte ECOSYS (Écologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes).
Compostage versus méthanisation
Des synergies se sont mises en place entre collectivités territoriales et agriculteurs pour récupérer et valoriser les gisements de déchets organiques. Mais le récent essor de la méthanisation en France pourrait bousculer le retour au sol des matières organiques et la fertilisation des sols. « Des sources de matière organique rapidement dégradables et disponibles vont disparaître si elles sont méthanisées, estime Sabine Houot. Se pose alors la question de la qualité de la vie biologique des sols. » D’où la nécessité de mieux valoriser les déchets organiques, aussi bien qualitativement que quantitativement. De nouvelles mesures pour traiter plus de biodéchets et le tri à la source, obligatoire en 2025 à tous les producteurs de déchets organiques, permettront d’augmenter le gisement.
Et l’enjeu n’est pas qu’agronomique. Les matières organiques du sol constituent le réservoir de carbone organique le plus important devant la biomasse des végétaux. Les pertes en matière organique contenue dans les sols remettent d’autant en cause leur rôle de puits de carbone.
Journée Mondiale des Sols 2018
Mensuel de l’Académie d’agriculture de France n° 37 (octobre 2018)
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Fête de la science iEES Paris
vous propose
La diversité des abeilles de Paris et leur rôle dans la pollinisation des plantes
Le rôle des vers de terre et des racines des plantes dans la composition et la structure du sol
L’organisation complexe des fourmis
vendredi 12 et samedi 13 octobre 2018 de 10h à 18h
et dimanche 14 octobre 2018 de 12h à 18h
4 ateliers sur le stand 32, campus P&M Curie (place Jussieu, Paris 5e)
ASA & CSSA Annual Meeting Details | Baltimore | Member Discount
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Les bactéries du sous-sol, stock de carbone méconnu
Si les profondeurs terrestres regorgent de bactéries, la taille de cet important stock de carbone demeure un mystère. Dans une étude publiée lundi 24 septembre dans Nature Geoscience, des chercheurs le revoient à la baisse: les entrailles terrestres compteraient jusqu’à 10 fois moins de bactéries qu’on ne le pensait.
Rapport « Opportunities for soil sustainability in Europe »
Vous trouverez ci-dessous :
- le rapport en question (en anglais)
- le programme du lancement (ce jour à Bruxelles).
Webinaire Afes sur la salinisation des sols (causalités, dynamiques, conséquences) – 4 octobre 2018
Le prochain webinaire de l’Afes aura lieu jeudi 4 octobre à 16 heures.
Olivier Grunberger (directeur de recherche, UMR LISAH Montpellier)
présentera le thème suivant : la salinisation des sols (causalités,
dynamiques, conséquences).
Inscrivez-vous à ce webinaire sur la salinisation des sols le 04 oct.
2018 16:00 :
attendee.gotowebinar.com/register/4005813723794456322
Annonce du CIAg « De la connaissance de la biologie des sols et de ses fonctions, à son pilotage » – Dijon, le 18 octobre 2018
«DE LA CONNAISSANCE DE LA BIOLOGIE DES SOLS ET DE SES FONCTIONS, À SON PILOTAGE»
Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté – Salle des Séances
JEUDI 18 OCTOBRE 2018 DE 9H00 À 17H30
Les sols sont des écosystèmes complexes. Les travaux récents montrent le rôle déterminant de la biodiversité des sols et de ses interactions dans de nombreuses fonctions des sols : fertilité des sols pour la production végétale, qualité sanitaire des sols pour différents usages, stockage du carbone et atténuation du changement climatique.
Le colloque fera le point sur la biologie des sols, sur les communautés présentes, sur les méthodes pour les caractériser, pour prévoir leurs évolutions en fonction des usages des sols. Il s’attachera à présenter les indicateurs qui permettent de suivre ces évolutions et de poser un diagnostic sur les fonctions des sols en lien avec leur biodiversité.
Ce colloque s’adresse à un large public. Les questions qu’il sous-tend sont portées par les élus et gestionnaires des territoires (reconversion friches urbaines ou des friches industrielles, …), par les praticiens agricoles (lien aux alternatives au travail du sol, permaculture, agriculture biologique,…), par les industriels porteurs de solutions alternatives (activateurs ; fertilisants biologiques, …).
Le programme de cette manifestation est disponible sur : https://www6.inra.fr/ciag/CIAg-Environnement/Fertilite-biologique-des-sols
Pour tous, l’inscription au colloque est gratuite mais obligatoire.
INSCRIPTIONS Colloque – Enjeux sur le sol : les dispositifs de longue durée pour répondre aux questions d’aujourd’hui et de demain – Versailles 14-15 novembre 2018
Nous avons sélectionné 18 propositions pour faire des communications orales lors de la première journée d’échanges scientifiques. Nous nous excusons auprès des collègues ayant fait des propositions que nous n’avons pas pu retenir : nous avons tenté d’avoir des communications complémentaires, alimentant les trois thématiques identifiées (cycles, propriétés et contaminants), basées sur des dispositifs centrés sur le sol avec des durées d’observation supérieures à 20 ans.
Tout au long des deux journées nous aurons des sessions de présentation des posters, dont nous souhaitons que le contenu aliment aussi les discussions générales prévues. Nous faisons donc un appel à poster :
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- Des posters synthétiques de présentation des sites et des dispositifs d’observation existants ou en préparation, qui pourrait alimenter et actualiser l’inventaire des dispositifs existants.
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- Des posters présentant des projets ou des résultats marquants concernant l’utilisation des dispositifs ou des observations de longue durée sur les sols.
Nous avons souhaité laisser une large place pour des discussions entre les participants, ça sera le cas lors de la première journée, mais tout particulièrement lors de la seconde journée qui sera organisée en deux ateliers de discussion (gestion des données et des échantillons, et dispositifs et nouvelles questions) et une table ronde très ouverte sur la question de la pérennité de ce type de dispositifs. .
Vous pouvez dès maintenant vous inscrire à ces journées jusqu’au 1er novembre.
L’inscription est gratuite mais nécessaire pour l’organisation et la logistique : si désistement après inscription, veuillez SVP nous prévenir pour, en particulier, éviter des gaspillages.
Journée d’échange autour de la qualité biologique des sols
Résolution des Académies des sciences des pays membres du G20
Le G20 (19 pays les plus riches du monde + l’Union européenne) a à son
agenda de l’année la sécurité alimentaire et l’amélioration des sols et
de leur productivité. La sécurité alimentaire doit être vue au sens
large, y compris dans ses aspects culturels.
Les académies des sciences des pays membres du G20, formant donc le
groupe dit S20, se sont réunies à Rosario (Argentine) et ont adopté une
résolution sur les sols, que voici :
www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/guilhem-bourrie-rend-compte-de-sa-participation-au-s20-de-rosario
Cette résolution comprend deux types de propositions d’action :
améliorer la gouvernance des sols; améliorer la connaissance des sols.
Rapport FAO sur la pollution des sols
La FAO vient de publier un rapport sur la pollution de sols : « Soil Pollution : A Hidden Reality ».
Ce rapport en anglais présente un état de l’art sur la pollution des sols et ses implications en terme de sécurité alimentaire et de santé humaine.
A lire sur :
http://www.fao.org/3/I9183EN/i9183en.pdf


























