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Christian VALENTIN
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Pierre DONADIEU Membre de l’Académie
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Antonio BISPO INRA, InfoSol, Orléans |
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Cécile QUANTIN Professeur à l’Université Paris-Saclay
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Jacques Berthelin Membre de l’Académie |
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Lire l’article sur :
https://www.science-et-vie.com/nature-et-enviro/urbanisation-contre-terres-agricoles-la-france-en-pleine-guerre-des-sols-41853
Lancée le 1er décembre 2015 à la COP 21, l’initiative 4 pour 1000 est ambitieuse. Elle repose sur l’idée que l’absorption du carbone dans les sols via les plantes pourraient compenser les émissions mondiales de CO2. Si le taux de carbone organique n’augmentait « que » de 0,4% (ou 4 pour 1000) dans les 40 premiers centimètres du sol, cela conduirait à stocker 3,4 milliards de tonnes de carbone chaque année soit la quasi totalité des émissions mondiales estimées à 4,3 milliards de tonnes par an. Ce carbone, une fois stocké, servira à renforcer les rendements agricoles et par là même la sécurité alimentaire. Une théorie qui laisse rêveur mais qui est encore loin de prendre forme comme l’explique une note réalisée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
L’incertitude scientifique est encore grande à ce sujet. Le stockage de carbone dans les sols est inégal, fonction des sols et aussi des pratiques qui s’y déroulent. Une forêt ou une prairie stockent 80 tonnes de carbone par hectare (tC/ha) quand un vignoble ne stocke « que » 35 tC/ha. La teneur en carbone organique des sols varie également en fonction du climat, de l’exposition des sols à l’érosion ou encore de leur épaisseur.
Qu’à cela ne tienne, la France y croit et entend bien promouvoir son puits de carbone agricole. Elle a mobilisé ses instituts de recherche pour en savoir plus sur les transferts, mieux les quantifier, et mesurer l’évolution du puits. L’Inra a déjà livré une carte des stocks de carbone en décembre 2017. Avec l’Ademe et Arvalis, l’institut rendra un rapport d’ici la fin de l’année dans le but d’identifier les pratiques agricoles et sylvicoles adaptées. Car pour l’instant, il est encore difficile de faire le lien entre pratiques et stockage. Pourtant, c’est bien par là qu’il va falloir commencer pour véritablement augmenter ce puits de carbone.
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/stockage-carbone-sols-objectif-4-1000-opecst-30912.php4#xtor=EPR-1
« Avec des impacts négatifs sur le bien-être d’au moins 3,2 milliards de personnes, la dégradation de la surface terrestre par les activités humaines pousse la planète vers une sixième extinction massive des espèces », révèle le professeur Robert Scholes. Ce scientifique co-préside l’évaluation de la dégradation et de la restauration des terres produite par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les systèmes écosystémiques (IPBES). Cette évaluation a été approuvée samedi 24 mars par les représentants des Etats membres de cette instance, réunie à Medellin en Colombie pour sa sixième réunion plénière.
Il s’agit de la première évaluation mondiale de cette ampleur portant sur cette question. Réalisée par plus de 100 experts venant de 45 pays différents, ce travail s’appuie sur plus de 3.000 sources scientifiques, gouvernementales ou locales. Elle constitue la deuxième évaluation thématique de cet organe chargé de fournir les meilleures données scientifiques pour éclairer les politiques en matière de biodiversité. Son premier rapport, remis en mars 2016, était consacré aux pollinisateurs.
« L’aggravation de la dégradation des terres causée par les activités humaines mine le bien-être des deux cinquièmes de l’humanité, entraînant l’extinction des espèces et intensifiant le changement climatique », résument les chercheurs.
Les causes de cette dégradation incontrôlée ? L’expansion rapide et la gestion non durable des terres cultivées et des pâturages, qui résulte de la surconsommation dans les économies les plus développées combinée à une consommation croissante dans les pays émergents et en développement. « La consommation élevée et croissante par habitant, amplifiée par la croissance démographique continue dans de nombreuses régions du monde, peut conduire à des niveaux insoutenables d’expansion agricole, d’extraction des ressources naturelles et minérales et d’urbanisation – entraînant logiquement des niveaux plus élevés de dégradation des terres », pointe l’lPBES.
Ce phénomène se manifeste de plusieurs façons, relèvent les auteurs du rapport : abandon de terres, déclin des populations d’espèces sauvages, perte de qualité des sols, de pâturages et de ressources en eau, déforestation. Certains milieux comme les zones humides paient un lourd tribut puisque les chercheurs chiffrent les pertes à 87% depuis le début de l’ère moderne. Si la dégradation remonte loin dans le temps, elle a tendance à s’accélérer. Pour la seule année 2014, plus de 1,5 milliard d’hectares d’écosystèmes naturels ont été convertis en terres cultivées. Au final, selon les chercheurs, moins de 25% de la surface de la Terre a échappé aux impacts substantiels de l’activité humaine. Terres cultivées et pâturages couvrent désormais plus d’un tiers de la surface terrestre.
Cette dégradation des terres est un facteur majeur de changements climatiques et ces derniers sont considérés comme l’un des principaux moteurs de la perte de biodiversité. Le rapport met en avant la déforestation, qui contribue à elle-seule à environ 10% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, ainsi que la libération de carbone jusque là stocké dans les sols. Compte tenu de l’importance des fonctions des sols en la matière, « l’évitement, la réduction et l’inversion de la dégradation de terres pourraient fournir plus d’un tiers des mesures d’atténuation des gaz à effet de serre les plus efficaces d’ici 2030 pour maintenir le réchauffement climatique sous l’objectif de 2°C visé par l’Accord de Paris », soulignent les auteurs.
Lire l’article sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/degradation-mondiale-sols-humanite-migration-agriculture-ipbes-30916.php4#xtor=EPR-1
C’est un signal d’alarme que lancent les experts de la biodiversité : l’activité humaine est à l’origine d’une détérioration massive – et lourde de conséquences – des terres à l’échelle planétaire. Les terres, ce sont les sols, mais aussi ce qui les recouvre : les forêts, les prairies ou encore les zones humides.
Leur constat découle d’un travail de longue haleine : pendant trois ans, une centaine d’experts de 45 pays ont décortiqué et analysé plus de 3 000 références sur la dégradation et la restauration des terres – des publications scientifiques, mais aussi des données provenant de sources gouvernementales et de savoirs indigènes et locaux. Leurs observations, qui constituent la première étude mondiale sur l’état des sols, ont été regroupées dans un rapport d’un millier de pages approuvé lors de la 6e session plénière de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), qui s’est déroulée du 17 au 24 mars à Medellin (Colombie). […]
En l’occurrence, les experts alertent sur une situation plus qu’alarmante : nous faisons face à un phénomène systémique et généralisé de dégradation des terres, qui touche l’ensemble des surfaces terrestres de la planète. L’exemple des zones humides est peut-être le plus parlant : plus de la moitié a disparu depuis le début du XXe siècle. Selon les estimations de l’IPBES, si moins d’un quart des étendues terrestres échappent encore, aujourd’hui, aux effets substantiels de l’activité humaine, cette part tombera à 10 % en 2050. Il s’agira, pour l’essentiel, de zones non adaptées à une exploitation humaine (déserts, régions montagneuses, toundra et territoires polaires).
Mettre en place des mesures visant à réduire – voire à éviter – la dégradation des terres, et à restaurer celles d’ores et déjà dégradées, constitue pour les experts une « priorité d’urgence » pour protéger la biodiversité et les services écosystémiques, vitaux pour la vie sur Terre.
Lire l’article sur :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/26/la-degradation-des-terres-a-atteint-un-stade-critique_5276647_3244.html
Les sols urbains peuvent être le support vivant de nombreux services écologiques. L’enjeu est de parvenir à optimiser les choix de pratiques et d’aménagements à partir de bio indicateurs, apportant une meilleure compréhension de l’état et du fonctionnement des sols.
En 2017, Plante & Cité a lancé avec l’appui scientifique de l’INRA de Dijon un travail de bilan des connaissances scientifiques et techniques, et des attentes des gestionnaires sur la qualité biologique des sols urbains.
Ce travail a mis en exergue le niveau de connaissances actuelles déjà disponibles sur la qualité biologique des sols urbains, et par ailleurs la méconnaissance ou le manque d’accès à ces ressources par les gestionnaires et aménageurs.
Cette journée technique vous propose de faire connaissance avec ces organismes vivants du sol, de découvrir leur abondance et leur diversité selon différentes configurations de sols urbains. L’usage d’outils pour détecter et suivre leur présence vous sera présenté au cours d’un programme combinant conférences, tables rondes de retours d’expériences, et de démonstration de terrain.
Lire la suite sur :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/foret-pierrelaye-sols-pollues-smapp-30860.php4#xtor=EPR-1
Cette journée technique vous propose de faire connaissance avec ces organismes vivants du sol, de découvrir leur abondance et leur diversité selon différentes configurations de sols urbains. L’usage d’outils pour détecter et suivre leur présence vous sera présenté au cours d’un programme combinant conférences, table ronde de retours d’expériences, et démonstration de terrain.
De nombreux acteurs scientifiques et techniques de cette liste interviennent lors de cette rencontre.
Le programme complet ci-dessous.
Inscriptions et informations: https://www.plante-et-cite.fr/specif_actualites/view/404/
Auteur : François CharnetEditeur : Institut pour le développement forestierDate de parution : 01 février 2018Nombre de pages : 160Fruit de l’expérience d’un pédologue « de terrain », ce manuel pratiqueet technique apprend à « lire » les sols forestiers et, à la lumière detravaux récents, donne quelques règles de bonne gestion pour bénéficierde leurs potentialités de production sans affecter sur la durée leursqualités fondamentales. Enrichi de nombreux schémas, photos et tableauxsynthétiques, il ambitionne d’être un guide pour la compréhension de cetobjet singulier – à la fois commun et mal connu qu’est le sol forestier,milieu de croissance et « garde-manger » des arbres (en eau et élémentsnutritifs), mais aussi écosystème majeur des zones tempérées.Sols forestiers propose de former à la fois les non-spécialistes et desutilisateurs plus exigeants par deux niveaux de lecture qui permettentd’une part d’acquérir les bases, d’autre part d’enrichir etd’approfondir ses connaissances : Un guide pour connaître les sols,savoir les décrire, et comprendre leurs principales caractéristiques. Ilpropose une synthèse de la pédologie naturaliste issue de la typologiedes stations forestières (mettant à contribution les plantesindicatrices et une interprétation qualitative des formes d’humus) etune pédologie plus analytique dont sont exposés les concepts de base.Un guide pour assimiler les codes et les règles d’une gestion des solsforestiers qui préserve et optimise les potentialités du sol.Une revue commentée de quelques types de sols communs du territoirefrançais, qui révèle la variété et la diversité de la couverturepédologique française.https://www.actu-environnement.com/librairie/francois-charnet-sols-forestiers-12980.html#xtor=EPR-1
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Auteur
FCPN
Résumé
Grâce à ce cahier technique, ces animaux hors pair deviendront familiers et vous aurez envie de leur laisser la place qu’ils méritent dans votre jardin et, pourquoi pas, dans votre maison.
Présentation
Avec plus de 7000 espèces réparties dans le monde dont une centaine en France, les vers de terre sont présents dans le sol de tous les continents à l’exception des déserts chauds et gelés.
Ces lombriciens font l’objet d’une grande fascination de la part des jeunes enfants. Ceux-ci les manipulent spontanément, alors que leurs parents trouvent bien souvent ces petits êtres tout à fait dégoûtants ! Ces animaux sont les seuls qui s’occupent à recycler et à mixer le sol, ce qui permet de maintenir sa fertilité.
Ce petit guide vous prend par la main en vous proposant tout au long des pages des mises en situations concrètes vous permettant de comprendre la biologie, l’écologie et l’éthologie de ces êtres souterrains :
– reconnaître leurs traces et indices de présence ;
– comprendre leur anatomie par le biais d’expériences ludiques ;
– fabriquer et installer un terrarium pour mieux les observer ;
– les reconnaître grâce à un petit guide ;
– installer un lombricomposteur chez soi ;
– prendre part à l’Observatoire Participatif des Vers de Terre.
Toutes les infos sur :
http://www.fcpn.org/publications_nature/doc_cpn/Cahiers-gazette-des-terriers/la-vie-secrete-des-verre-de-terre
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Agropolis International vous informe |
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Colloque « Les apports de la génomique à l’agro-écologie »
mardi 27 mars 2018 Amphithéâtre Louis Malassis, Agropolis International, Montpellier
Colloque organisé par l’Agence nationale de la recherche.
L’agro-écologie se développe depuis une quinzaine d’années pour favoriser une agriculture durable, plus respectueuse de l’environnement.
Depuis les années 1990, le développement massif de nouvelles technologies d’étude du génome et de son expression a généré des avancées cognitives et méthodologiques sur les fonctionnalités du vivant.
Cette journée sera articulée autour de deux sessions :
Programme & inscriptions : http://ptolemee.com/genomique-agro/index.html |
» Préserver la fertilité des sols agricoles : Comment diagnostiquer et lutter contre les tassements ? »
Bloquez dès maintenant la date du 11 septembre 2018 !
Analyses juridiques et éclairages agronomiques
Carole Hermon, dir.
En s’appuyant sur les analyses d’agronomes et de juristes, cet ouvrage propose des voies de réflexion sur l’apport de la notion de service écosystémique à la protection des sols par le droit. Il a été rédigé dans le cadre du programme de recherche « Travail du sol, services écosystémiques et compensation. Aspects agronomiques et juridiques » au sein de l’Institut des études juridiques de l’urbanisme, de la construction et de l’environnement.
Ver de terre Production à le plaisir de vous proposer 5 heures de formations sur les mycorhizes avec Marc André Selosse auteur de « Jamais Seul ». https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences/jamais-seul
Formation:
VDT – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization
https://www.youtube.com/playlist?list=PLQNB…nQyVAIFThtYJVYm
– 1/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Les Mycorhizes :
https://youtu.be/pmjWysrPyJI
– 2/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – L’Ectomycorhize :
https://youtu.be/S6s7Xw-xSjk
– 3/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – L’Endomycorhize à arbuscule :
https://youtu.be/r3OXh7Xb430
– 4/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Les Endomycorhizes :
https://youtu.be/hhOtyuzk8-Q
– 5/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – De la Protection :
https://youtu.be/6KbnCzU9yRM
– 6/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Variantes Nutritionnelles :
https://youtu.be/63dMVyEeALE
– 7/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Aspect Evolutif :
https://youtu.be/pJPze25Vods
– 8/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Applications :
https://youtu.be/rKLnWXL2i4s
– 9/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Maintenir l’Equilibre Mutualiste :
https://youtu.be/-r62z-i5YKA
– 10/10 – Marc-André SELOSSE – La Mycorhization – Un Réseau d’Interaction :
https://youtu.be/ZsvWU3H9pkI