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Fragilité des montagnes : la conservation de leurs sols est une affaire urgente [Communiqué de presse FAO]

Ci-dessous, communiqué de presse de la FAO annonçant la publication hier à la troisième session plénière du Partenariat mondial des sols (GSP) de « Comprendre les sols de montagnes » , publication technique regroupant un ensemble d’études de cas et visant à promouvoir la gestion durable des sols de montagne.

Publication conjointe réalisée par la FAO, le Secrétariat du Partenariat des montagnes, du GSP et de l’université de Turin, contribution à l’année internationale des sols.

Fragilité des montagnes: la conservation de leurs sols est une affaire urgente

Nouvelle publication sur l’importance de la gestion des sols de montagne

23 juin 2015, Rome – Les sols de montagne sont les fondations fragiles d’écosystèmes qui, en définitive, alimentent en eau plus de la moitié de la population mondiale. Un nouvel ouvrage de la FAO offre un aperçu technique exhaustif sur la gestion durable des sols de montagne, qui sont en fait le théâtre d’une vaste gamme d’activités humaines allant de la culture du quinoa dans les Andes à la collecte des plantes médicinales sur le «toit du monde» (les crêtes du Pamir au Tadjikistan) en passant par les stations de ski européennes.

La publication Comprendre les sols de montagne, publiée par la FAO avec le concours du Secrétariat du Partenariat de la montagne, du Partenariat mondial sur les sols et de l’Université de Turin, renferme une multitude d’études de cas du monde entier couvrant les questions humaines, productives et géologiques.

Il s’agit d’une contribution à l’Année internationale des sols 2015, qui vise à sensibiliser le public à la nécessité absolue de préserver une ressource naturelle essentielle qui est une source de nutriments et de micro-organismes sans lesquels l’agriculture et la vie végétale ne seraient pas possibles.

«Les sols de montagne sont particulièrement sensibles au changement climatique, à la déforestation, aux pratiques agricoles non durables et aux méthodes d’extraction des ressources qui affectent leur fertilité et provoquent la dégradation des terres, la désertification et les catastrophes telles que les inondations et les glissements de terrain, ce qui entraîne la pauvreté», écrit dans la préface de l’ouvrage M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO.

Le livre vise à «promouvoir la gestion durable des sols de montagne en faveur des peuples de montagne qui sont souvent marginalisés, non inclus dans les processus de prise de décisions et les programmes de développement, et de plus en plus touchés par des catastrophes liées au sol», écrit de son côté M. Ermanno Zanini, expert en matière de glaciers et de risques naturels et professeur émérite à l’Université de Turin.

Café cultivé sous couvert forestier et cartographie de haute technologie

Le livre décrit les principales caractéristiques des systèmes de sols de montagne, leur valeur d’un point de vue environnemental, économique et sociale, les menaces auxquelles ils sont confrontés et leur patrimoine culturel. Des études de cas présentées par des membres du Partenariat de la montagne montrent notamment comment le café cultivé sous couvert forestier améliore la conservation des sols. Elles montrent aussi le surprenant pouvoir de stockage du carbone de la côte écossaise balayée par le vent, ainsi que la viabilité de la culture itinérante dans les Chittagong Hill Tracts au Bangladesh. Autre étude de cas: les tourbières inhabituelles au Lesotho.

Deux programmes d’assistance technique de la FAO sont également mentionnés: celui qui a introduit un système d’agroforesterie abattis-paillis qui a remplacé les pratiques de cultures sur brûlis dans des pans entiers de l’Amérique centrale, et une cartographie de haute technologie de l’érosion indiquant les points névralgiques au Viet Nam et qui a permis aux agriculteurs de changer la façon dont ils s’occupent des caféiers, réduisant ainsi fortement l’écoulement de surface.

D’autres études de cas se concentrent sur la géologie du sol. Un programme au Népal montre que la plantation d’herbes locales et d’arbres à croissance rapide et dont les larges feuilles fixent l’azote est une stratégie de conservation plus efficace que la plantation traditionnelle de forêts de pin, car le fait de planter des espèces de feuillus à croissance rapide empêche les sols épuisés de la région de former des croûtes d’argile qui ne conservent pas l’eau pendant la saison sèche mais exacerbent les risques de glissements de terrain pendant les pluies de mousson.

Une analyse de la baisse rapide du nombre de pasteurs végétariens qui élèvent des bovins «Bargur», dans le sud de l’Inde, montre que ce phénomène est dû à la réglementation qui leur refuse l’accès aux forêts. Il s’agit d’une illustration de la valeur de l’écosystème complexe et des services sociaux que ces pasteurs avaient rendus pendant des siècles, y compris un modèle de pâturage cyclique inhabituel qui permet, d’une part, aux agriculteurs de bénéficier du fumier de manière opportune et, d’autre part, de réduire les risques d’incendie dans les forêts de montagne. La réduction du nombre d’éleveurs a eu des conséquences néfastes: elle a incité les agriculteurs locaux à utiliser plus d’intrants chimiques dans leurs champs; elle a permis aux espèces envahissantes de remplacer la flore et les herbes indigènes; et elle a rendu plus diffuse la pratique du braconnage dans les zones de forêt.

Un autre chapitre se penche sur les répercussions des sports d’hiver sur les écosystèmes alpins. Le livre explique que le damage des pistes compacte la neige et réduit sa capacité d’isolation du fait de la congélation du sol sous-jacent. En outre, la charge en éléments nutritifs de la neige artificielle est différente de celle de la vraie neige, ce qui est susceptible d’affecter les variétés de la flore d’été après la fonte.

Les montagnards sont les gardiens des traditions et des promoteurs d’innovations

«La relation des peuples de montagne avec leur sol est profondément enracinée dans leur patrimoine et, au fil des siècles, ils ont élaboré des solutions et des techniques qui se sont révélées être des éléments essentiels de résilience», écrit Thomas Hofer, coordonnateur du secrétariat du Partenariat de la montagne. Le livre met en lumière les solutions et les techniques, les pratiques autochtones, les connaissances et les approches de gestion durable des sols ainsi que les moyens d’orienter les communautés locales vers de meilleurs modèles de gestion des terres.

Le problème du surpâturage dans l’ouest du Mexique a été affronté en promouvant la culture de l’agave. La plante sert à fixer le paysage permettant ainsi à d’autres cultures de pousser avec plus de succès, tandis que les paysans ont réduit leurs troupeaux grâce aux revenus provenant des ventes d’agave aux producteurs de mezcal et de tequila.

Les sols de montagne sont généralement moins fertiles que les basses terres. Leurs pentes abruptes accélèrent l’érosion avec des répercussions plus larges sur les zones en aval.

Alors que les paysages de montagne sont parfois des habitats difficiles, le résultat de leur abandon par l’homme est déplorable. Plus de 40 pour cent des exploitations agricoles dans les Alpes européennes ont été abandonnées au cours des deux dernières décennies du 20e siècle, ce qui a provoqué le grignotage des anciennes prairies par la forêt. Les chercheurs ont constaté que le résultat net fut une plus faible capacité de stockage du carbone pour les émissions de gaz à effet de serre produites ailleurs.

«Les avantages procurés par les sols de montagne en bonne santé vont au-delà des régions montagneuses et contribuent au bien-être du monde entier», écrit en guise de conclusion Ronald Vargas, un des experts du sol de la FAO.

Le livre recommande une approche basée sur le paysage pour la fourniture de services écosystémiques, la promotion de mécanismes qui compensent les communautés de montagne pour la séquestration du carbone, la conservation de la biodiversité, la lutte contre l’érosion et la protection des sources d’eau procurées par leurs systèmes de gestion durable des sols.

L’Assemblée plénière du Partenariat mondial sur les sols examine la gestion durable des sols au-delà de 2015

Comprendre les sols de montagne a été lancé au début de la réunion annuelle du Partenariat mondial sur les sols (PMS)  qui se tient jusqu’au 24 juin 2015 au siège de la FAO, à Rome. Les Etats membres, les organisations non gouvernementales, des universitaires, des groupes de la société civile et des organisations internationales examinent les progrès accomplis dans la promotion de la gestion durable des sols depuis le lancement du Partenariat il y a trois ans et durant l’année en cours qui est, comme on sait, l’Année internationale des sols.

Un groupe de «partenariats régionaux pour les sols» a présenté ce qu’il compte mettre en œuvre pour protéger la santé des sols et restaurer les sols dégradés alors que le Partenariat mondial sur les sols se penche sur le projet de directives volontaires pour la gestion durable des sols qui représente une étape complémentaire en vue de la mise en œuvre de la Charte mondiale des sols récemment approuvée.

Réchauffement climatique : les sols pourraient changer la donne

On ne le sait pas, mais nos sols piègent naturellement, chaque jour, d’énormes quantités de carbone. Grâce aux végétaux !

Le pari du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll : changer les pratiques agricoles pour piéger le CO2 dans le sol.

A lire sur :
http://m.leparisien.fr/environnement/nature/rechauffement-climatique-les-sols-pourraient-changer-la-donne-22-06-2015-4876197.php

Webinaire Afes de M. Bravin : Entre contamination et pollution des sols agricoles par les éléments traces : Plaidoyer pour une évaluation à long-terme du risque écotoxicologique

Le prochain webinaire Afes aura lieu le jeudi 11 juin 2015. Matthieu Bravin dévoilera son Plaidoyer pour une évaluation à long-terme du risque écotoxicologique vis-à-vis de la contamination et pollution des sols agricoles par les éléments traces.

Résumé

Matthieu Bravin est chercheur au CIRAD à la Réunion et membre de l’unité Recyclage et Risque.
Les recherches menées ces quelques trente dernières années ont permis d’aboutir à un niveau de connaissances et à un arsenal réglementaire permettant de limiter sur le court-terme (< 10 ans) le niveau de contamination des sols par les éléments traces et les impacts écotoxicologiques qui en découlent dans la plupart des contextes agricoles. En revanche, nos approches expérimentales généralement mises au point sur des milieux très fortement et artificiellement contaminés ainsi que nos démarches de modélisation prédictive, rarement validées expérimentalement, ne permettent pas actuellement de fournir une évaluation quantitative du risque écotoxicologique sur le long terme. Après avoir éclairci quelques éléments de définition, l’intervention abordera successivement (i) les principales sources de contamination des sols agricoles par les éléments traces et leurs impacts écotoxicologiques potentiels, (ii) les nouveaux paradigmes expérimentaux nécessaires à une évaluation écotoxicologique en milieux modérément contaminés et (iii) les limites et perspectives des démarches de modélisation prédictive sur le long-terme. L'exposé dure 1h05 et est suivi de 25 minutes de questions.

Pour s’inscrire au webinaire : https://attendee.gotowebinar.com/register/2606638967822000898

Les précédents webinaires Afes sont disponibles sur Viméo.

La protection juridique des sols manque de clarté

> Le sol, qui rend des services écosystémiques, est peu présent dans le
> droit de l’environnement, pointe le Conseil économique, social et
> environnemental. Il formule des recommandations pour renforcer la
> protection des terres agricoles.

A lire sur :
www.actu-environnement.com/ae/news/cese-sol-droit-urbanisme-alur-agriculture-artificialisation-24670.php4#xtor=EPR-1

Les sols à la « pré-COP21 »

Si vous voulez plus de détails, France Culture fait une journée spéciale aujourd’hui, avec notamment les discours d’ouverture et de clôture à 20h30, ou encore dans Le Monde où la délégation « sols » est à l’honneur : http://lemonde.fr/scenes/article/2015/06/01/moi-je-suis-fabius-lui-c-est-segolene_4644721_1654999.html

Article 7 :
All Parties shall recognize soil as a nonrenewable resource that must also be sustainably managed, protected and restored with the active consultation of indigenous people. Soil is the third largest carbon reservoir on the planet and carbon content in the soil should be increased by 2050.

Article 9 :
By 2050, in order to ensure decent living conditions in cities and reduce poverty, to limit GHG emissions as well as an improvement of soil, water and air quality:
a. Urban development should be rationalized, urban planning developed and urban sprawl controlled
[etc.]

Pathway to Article 7 :

1. The funds for sustainable management of forests and soils shall be provided by a fund similar to the Copenhagen Green Climate Fund as described in Article  3.2 bis.

2. Promoting agroecology and other sustainable farming techniques on all the agricultural and forest area to store carbon in the soil, avoid fuel consumption, NO2 emissions, and systematic pesticide use.
a. All parties commit to an increase in carbon content of their managed soils by at least 0.12% by 2050, compared to 2015 levels. This should be achieved through appropriate forest management and agronomic practices, such as vegetal cover, reduced tillage, reducing unnecessary trimming, sustainable grassland
(i.e., keep as grassland as long as possible) , spreading manure or other organic materials, adapted to local and national conditions.

 [etc.]

Appel à communication GFHN 2015

Les 40èmes journées du Groupe Francophone Humidimétrie et traNsferts en milieux poreux (GFHN),

qui réunit agronomes, géotechniciens, pédologues, physiciens, mécaniciens du sol, hydrologues, géographes, et tous professionnels dont les préoccupations sont liées à la connaissance des transferts d’eau dans les sols et les matériaux poreux

auront lieu les 24 et 25 novembre 2015 à l’IFSTTAR de Marne-la-Vallée et seront co-organisées par les Directions territoriales Ile-de-France et Centre-Est du Cerema et l’IFSTTAR.


Appel à communication

La date limite de réception des résumés est le lundi 8 juin 2015
Proposition de communication,  inscription : http://gfhn2015.sciencesconf.org

Voir aussi le site GFHN : http://www.gfhn.fr

Le thème de cette année est :

Changements globaux et  transferts hydriques en milieux poreux :
mesures et évaluation, adaptation, résilience, applications

avec comme sous-thèmes  :

*Nouveaux modes de mesure et d’évaluation*  : mesures en réseau, transmission et gestion des bases de données ; télédétection, drones ; hydrogéophysique, /radar GPR, ERT/, /sismique-réfraction,//sismique-réflexion/, … ; imagerie, /IRM, tomographie aux rayons X/

*Nouveaux contaminants* : micro et nanoparticules ; produits phytosanitaires, antibiotiques, perturbateurs endocriniens, … et contamination des sols et des eaux.

*Nouvelles contraintes* : changement climatique, /sécheresses, inondations/; érosion ; artificialisation des sols, /imperméabilisation/, /sols urbains/, /technosols, /… ; raréfaction des ressources ; contraintes sociétales et réglementaires.

*Nouveaux matériaux* : traceurs particulaires ; géomembranes, géosynthétiques ; matériaux recyclés, biosourcés, matériaux d’isolation, filtres, …

*Nouvelles pratiques* : sols construits ; végétalisation et agriculture urbaine ; ouvrages d’infiltrations et filtration des eaux pluviales ; agriculture de précision ; écoagriculture ; piégeage du carbone par le sol et les matériaux poreux ; géothermie.

La publication 2015 de l’observatoire national de la biodiversité est en ligne !

 

Retrouvez les 2 indicateurs sur la biodiversité microbienne dans les sols sur le site de l’ONB :

 

Changement climatique : et si on utilisait mieux le sol ?

Pour voir le programme et vous inscrire :
Changement climatique : et si on utilisait mieux le sol ?
19 juin 2015 – Université de Caen
Amphithéâtre PHYSIQUE – Université de Caen Basse-Normandie
INSCRIVEZ VOUS AVANT LE 11 JUIN !
Mi mars, le Ministre de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt annonçait le lancement d’un programme de recherche intitulé « Quatre pour mille ». Deux mois après, le Conseil Économique Social et Environnemental votait un avis sur la bonne gestion des sols agricoles en insistant sur la capacité du sol à stocker du carbone. Deux signaux forts dans le paysage national faisant le lien entre l’atténuation du changement climatique et le mode d’occupation des sols.

Quels sont donc les liens qui existent entre la manière de gérer les sols et l’atténuation du changement climatique ? Comment favoriser le stockage de carbone par les sols ? Quid des autres gaz à effet de serre ? Qu’est ce que signifie l’expression « Quatre pour mille? » et quels sont les réels freins à l’adoption de meilleurs usages des sols ?

Un après midi d’échanges avec 4 experts venus répondre à vos questions !

Renseignements et inscriptions
Il interviendra lors de cette rencontre :

Martial BERNOUX est enseignant chercheur à l’Institut de Recherche et Développement. Il a été récemment invité par le CESE dans le cadre de la saisine sur « la bonne gestion des terres agricoles : un enjeu de société » pour amener des éclairages sur le lien entre « sol » et « changement climatique ». Consultant auprès de la FAO il travaille notamment sur la mise en place d’outils permettant d’estimer l’impact de l’agriculture et de la forêt sur le bilan carbone. Contributeur aux rencontres de l’Intergovernmental Panel on Climate Change, Martial BERNOUX s’intéresse plus particulièrement aux sols dans les agro-écosytèmes dans le contexte du changement climatique.

Retrouvez l’ensemble du programme de cette demi journée en suivant ce lien
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Sol Contre Tous ?

Consultez l’avis du CESE – La bonne gestion des sols agricoles : un enjeu de société

 

Le CESE

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La bonne gestion des sols agricoles : un enjeu de société
La bonne gestion des sols agricoles : un enjeu de société
Socle de la vie végétale et principal gisement de biodiversité, le sol fournit à l’Homme nourriture et énergie, mais aussi des matériaux de construction, des matières premières, des molécules à vocation médicale… Pour autant, il demeure méconnu et sans véritable protection juridique.

En France, face aux multiples menaces qui pèsent sur les sols agricoles métropolitains et ultramarins, comme l’extension urbaine, l’érosion ou encore les pollutions de diverses origines, leur préservation ainsi que le maintien de leur qualité apparaissent comme des enjeux de société auxquels les préconisations concrètes formulées par le CESE s’attachent à répondre.

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Le CESE s'est prononcé sur la bonne gestion des sols agricoles
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Pourquoi il est si difficile de contenir la surconsommation de terres agricoles

Depuis des décennies, agriculteurs et représentants du monde rural n’ont
de cesse d’alerter sur la surconsommation de foncier agricole, venant
ponctionner toujours plus le potentiel de l’agriculture. Malgré un
nouveau rapport sur la gestion des sols agricoles, rendu par le Cese
mercredi 13 mai 2015, le cap à franchir pour des résultats positifs sur
le terrain reste important.

A lire sur :
www.agrisalon.com/actualites/2015/05/14/pourquoi-il-est-si-difficile-de-contenir-la-surconsommation-de-terres-agricoles

Webinaire Afes de S. Abiven : Que faut-il penser des biochars ?

Le prochain webinaire Afes aura lieu le jeudi 7 mai 2015. Samuel Abiven présentera Les biochars.

Résumé

Samuel Abiven est maître de conférence à l’Université de Zurich en Science du Sol et Biogéochimie et fait partie du groupe « Dynamique de la matière organique dans le système sol-plante ».
Le biochar est une technologie basée sur la production d’une matière organique pyrogénique et son application au sol en tant qu’amendement. Basée sur des pratiques anciennes, cette technique reçoit une attention importante ces dernières années à la fois de la part des scientifiques mais aussi de la part des décideurs. Ce webinaire se propose de présenter les connaissances actuelles sur le biochar.

Pour s’inscrire au webinaire : https://attendee.gotowebinar.com/register/2435611033633022210

Les précédents webinaires Afes sont disponibles sur Viméo.

Rapport agroforesterie et couverture végétale des sols

Parution de ce rapport :
Agroforesterie et couverture végétale des sols
Du carbone au service de la production et de la protection en
agriculture, pour des systèmes de production performants,
agroécologiques et climato-compatibles.

Disponible sur :

www.agroforesterie.fr/documents/Rapport-agroforesterie-AFAF-IAD-au-MAAF-La-couverture-vegetale-des-sols-et-les-pratiques-agroforestieres-au-service-de-territoires-productifs-et-durables-Avril-2015-…

L’ANR lance une actualité sur les sols

 

L’Agence Nationale de la Recherche a émis le 22 avril sur son site une actualité sur les sols intitulée : « Les sols, une ressource au cœur d’enjeux antagonistes »

Vous la trouverez à l’adresse :
https://anr.fr/fr/actualites-de-lanr/details/news/les-sols-une-ressource-au-coeur-denjeux-antagonistes/
On y apprend notamment les thèmes et les montants globaux affectés à la recherche sur les sols par l’ANR depuis 2005.
Trois thèmes sont dominants :
– sols et cycle de l’eau
– Les contaminés
– Biodiversité et écosystème sol
Les parents pauvres sont l’usage et l’urbanisation des sols ainsi que les pratiques agricoles et la fertilité des sols.