Un article est paru dans Nature sur la biodiversité des sols, une
cartographie mondiale de l’abondance (et biomasse) des nématodes :
www.nature.com/articles/s41586-019-1418-6
Freiner l’artificialisation des sols, c’est (enfin) possible
L’Hexagone pourrait atteindre l’objectif d’une zéro artificialisation nette vers 2030, selon un rapport publié ce 23 juillet par France Stratégie. A condition d’accentuer la densification et la renaturation pour réduire la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers.
Pas facile d’évaluer finement l’artificialisation des sols. Les données statistiques disponibles jouent au yo-yo. Ce qui a conduit le gouvernement à lancer un observatoire de l’artificialisation des sols[1] début juillet. C’est ce que rappelle le rapport de France Stratégie, citant d’abord la base de données européenne Corine Land Cover[2], jugée parcellaire, et actualisée tous les 6 ans. L’étude Teruti-Lucas, du ministère de l’agriculture, n’est pas plus satisfaisante, avec son extrapolation basée sur un échantillon. Enfin, les fichiers fonciers[3] traités par le Cerema ne s’intéressent qu’au bâti existant ou à venir et laissent de côté toutes les infrastructures. Résultat: selon les chiffres, l’artificialisation des sols oscille en France entre 16.000 hectares (Corine Land Cover) et 60.000 hectares par an (Teruti-Lucas) entre 2006 et 2012-2014. Les données issues des fichiers fonciers sont présentées comme les plus fines. Soit tout de même 23.000 hectares artificialisés par an entre 2006 et 2016. Avec son lot de dommages considérables sur la biodiversité, le climat et les sols.
Dans le peloton de tête européen
Première conclusion: en France, l’artificialisation des sols est supérieure à la moyenne européenne. En 2012, 5,5% du territoire métropolitain était artificialisé contre 4% de la surface des 39 Etats européens étudiés. A superficie équivalente, l’Espagne n’avait artificialisé que 2,7% de son territoire selon Corine Land Cover. En 2014, le pourcentage s’élève même à 9,2% du territoire français selon l’étude Teruti-Lucas. Soit 5,1 millions d’hectares (dont 20% de sols bâtis, 49% de sols revêtus ou stabilisés et 31% de sols artificialisés non imperméabilisés).
Deuxième conclusion: l’artificialisation s’est accélérée en France à partir de 2003-2005 puis a décliné de 2010 à 2012 environ. Stable depuis, elle serait repartie à la hausse, selon nos informations. Un état des lieux actualisé est attendu fin septembre, avec la publication du premier rapport de l’observatoire de l’artificialisation des sols.
Étalement urbain
Sans surprise, ce phénomène est par ailleurs très inégal sur le territoire, en se concentrant sur les métropoles et les zones côtières. Selon Corine Land Cover, un tiers des surfaces artificialisées sont dues à l’étalement urbain.
En 2014, les sols artificialisés étaient dédiés principalement à l’habitat (42%) et dans une moindre mesure aux infrastructures de transport (28%), de services (16%) et aux surfaces commerciales et économiques (14%).
Prix bas et logements vacants
France Stratégie pointe plusieurs causes à cette artificialisation galopante. A commencer par la valeur de l’hectare agricole, parmi les plus basses d’Europe avec 6.000 euros environ contre 10.000 à 20.000 € en Allemagne, Danemark, Italie et Royaume-Uni, et 50.000 € aux Pays-Bas. Ensuite, les logements privés et les bâtiments tertiaires s’avèrent largement sous-exploités. En 2015, 2,8 millions de logements étaient vacants en France, rappelle le rapport. Soit 8% du parc de logements selon l’Insee.
Objectif : renaturer
Pour atteindre l’objectif de zéro artificialisation nette fixé par le plan biodiversité en juillet 2018, pas d’autre choix que de renaturer. Un processus complexe, qui comprend la déconstruction, la dépollution, la désimperméabilisation, la construction de technosols permettant la végétalisation et la reconnexion fonctionnelle aux écosystèmes naturels environnants. Son coût, encore flou, oscillerait entre 1,9 et 2,3 millions d’euros par hectare. En comparaison, le prix moyen d’un hectare constructible varie, en juin 2019, entre 100.000 € dans les communes rurales et 6,1 M€ en région parisienne.
Scénario modéré
Autre priorité: augmenter la densité et le renouvellement urbain. Une économie de 11.000 ha de terres non artificialisées par an[4] pourrait être réalisée en 2030 selon un scénario de «densification modérée». Soit une hausse de la densité de 0,16 à 0,3 et une progression du taux de renouvellement urbain de 0,42 à 0,5. Avantage: réduire l’artificialisation de 20.000 à 9.000 ha par an.
Cette évolution impose de rehausser les constructions de plain-pied et de faire évoluer la réglementation. France Stratégie recommande d’encadrer les nouvelles constructions par un coefficient minimal d’occupation des sols et de conditionner l’attribution des permis de construire sur les zones non artificialisées à l’atteinte d’un niveau minimal de renouvellement urbain. Ces deux mesures pourraient être prises dans le cadre des plans locaux d’urbanisme (PLU). Il serait aussi utile d’exclure des dispositifs Pinel et prêt à taux zéro les constructions situées sur terres non artificialisées. Enfin, il est préconisé d’exonérer de la taxe d’aménagement les projets qui ne changement pas l’emprise au sol du bâti.
Scénario ambitieux
Plus ambitieux, le scénario de «densification forte» vise une densité de construction de 0,4 et un taux de renouvellement urbain de 0,6 en 2030. Il s’appuie sur une baisse du taux de vacance des logements (6% au lieu de 8% au niveau national) et sur un quintuplement du prix des terres libres par rapport à 2016. Résultat: l’artificialisation est réduite à 3.700 ha par en 2030 et même à moins de 1.200 ha en 2050. Renaturer des superficies équivalentes permettrait alors d’atteindre le zéro artificialisation nette visé par le plan biodiversité de juillet 2018. Au contraire, si rien n’est fait, l’artificialisation progressera encore et pourrait toucher, en 2030, 288.000 hectares de plus qu’en 2016 au titre su seul bâti. Soit un peu plus que la superficie du Luxembourg.
Lire l’article sur :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/freiner-l-artificialisation-des-sols-c-est-enfin-possible,98692
L’IA turbine pour observer l’artificialisation des sols
Prévu par le plan biodiversité, l’Observatoire national de l’artificialisation des sols (ONAS) a été lancé le 9 juillet. Il sera notamment alimenté par les données satellitaires analysées par l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) grâce à des algorithmes informatiques.
Lire l’article payant sur :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ia-turbine-pour-observer-l-artificialisation-des-sols,98644
« Un quart des sols de la planète, aujourd’hui, sont dégradés », déplore Matthieu Orphelin
Spécialiste des questions environnementales, le député appelle le gouvernement à élargir sa politique en matière de transition écologique, alors que les experts de l’ONU doivent publier un rapport sur la pollution des terres.
Lire l’article sur :
https://www.europe1.fr/societe/environnement-un-quart-des-sols-de-la-planete-aujourdhui-sont-degrades-deplore-matthieu-orphelin-3912727
Les nématodes, de minuscules géants des sols
L’extraordinaire abondance des nématodes a été chiffrée pour la première fois: ils sont 440 milliards de milliards! Ils pourraient jouer un rôle non négligeable dans le cycle du carbone.
Lire l’article sur :
http://www.lefigaro.fr/sciences/les-nematodes-de-minuscules-geants-des-sols-20190802
Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres
Climat. Les vers de terre, alliés de l’agriculture mondiale, disparaissent de nos champs
14è RENCONTRES de la fertilisation raisonnée et de l’analyse
Du 20 novembre 2019 au 21 novembre 2019 à Dijon (21) – France
Evénement biennal, la 14è édition de RENCONTRES Comifer-Gemas
accueillera les 20 et 21 novembre à Dijon, tous les acteurs de la
fertilisation raisonnée : enseignants-chercheurs, prescripteurs,
fabricants, distributeurs et négociants, prestataires de services.
2 jours pour actualiser ses connaissances sur l’évolution des
raisonnements et des techniques de mesure de la fertilité des sols,
découvrir des solutions techniques, scientifiques, innovantes.
– 22 présentations orales organisées en 7 sessions aborderont des sujets
d’actualité tels que l’économie circulaire, la gestion de la matière
organique, les indicateurs biologiques, les voies de progrès dans la
gestion de l’azote etc.
– Une cinquantaine de posters
– Une zone d’exposition
Voir l’appel à communication sur :
comifer.asso.fr/images/rencontres/14emes_rencontres2019/COMIFER_GEMAS_AppelAcommunication_2019.pdf
Colloque RMT Fertilisation & Environnement du 19/09/2019 : les inscriptions sont ouvertes !
Cette journée sera l’occasion de nous retrouver dans un cadre convivial pour des échanges scientifiques et techniques autour de ces thématiques majeures. Elle nous permettra de dresser un bilan de la plus-value apportée par les travaux du RMT Fertilisation & Environnement depuis 12 ans, d’échanger autour des nouveaux enjeux de l’économie circulaire à différentes échelles spatiales, et de présenter le programme du RMT BOUCLAGE, candidat à la succession du RMT F&E.
Le colloque se tiendra le 19 septembre 2019 dans l’auditorium de l’APCA à Paris 8.
Le programme prévisionnel du colloque est désormais disponible en ligne et ci-joint.
L’inscription est gratuite (dans la limite des places disponibles) mais obligatoire : INSCRIVEZ-VOUS dès aujourd’hui et au plus tard le 10 septembre.
8èmes journées du groupe de travail « Traits Ecologiques et Biologiques des organIsmes des Sols » (TEBIS)
. La 1ère demi-journée pédagogique sera consacrée aux étudiants et à ceux qui veulent se familiariser avec les approches traits.
. Les 2 journées suivantes seront consacrées aux communications orales et au travail en atelier. Un temps sera consacré pour faire un retour sur les actions en cours du réseau TEBIS et permettra à ceux qui le souhaitent de proposer de nouvelles actions. Une session poster sera également proposée.
. Autre nouveauté, le jeudi matin sera consacré à réfléchir sur la structure et l’évolution du réseau TEBIS. Cette réunion sera ouverte aux personnes désireuses de s’investir dans le réseau. Votre participation sera conditionnée à une inscription préalable (pensez à cocher la case sur le formulaire d’inscription).
Le programme est en cours de construction, vous en trouverez une trame ci-dessous. La version définitive dépendra des propositions de thématiques d’ateliers sur la fiche d’inscription. Sentez-vous libre d’en proposer d’autres.
Le contenu des sessions et donc le programme dépendront surtout des propositions de communications, n’hésitez donc pas à être force de propositions.
Les invitations pour la conférence introductive de cette année ont été lancées et par la force des choses nous laisserons donc planer le suspense. Nous vous tiendrons, bien évidemment, au courant le plus rapidement possible. Vous êtes cordialement invité à y participer.
L’inscription est ouverte à tous. Aucun frais d’inscription n’est requis. Les frais de repas, de transport et d’hébergement sont à votre charge.
La date limite des inscriptions a été reculées au 31 août. Les propositions de communication et donc les résumés sont en revanche à envoyé d’ici le 15 août.
https://webquest.fr/?m=70292_viiieme-journee-tebis
Journée « La prise en compte de la qualité des sols en planification et aménagement urbains »
La prise en compte de la qualité des sols en planification et aménagement urbains
Problématique multi-acteurs : quelles clés pour des collaborations réussies ?
Le 14 novembre 2019 à Nantes
- Introduction
- Comment connaitre et prendre en compte la qualité des sols à l’échelle de la planification urbaine ?
- Intégrer la multifonctionnalité des sols dans les documents d’urbanisme – Intervenant à confirmer
- Les SIS : un outil d’information sur les sites pollués pour le public et les maîtres d’ouvrages – Hélène Morin, DREAL
- Foncier urbain : comment capitaliser sur une ressource limitée et (potentiellement) polluée ?
- Requalifier ou renaturer les friches et sols pollués, le résultat de choix de planification et de moyens financiers – Guillaume Lemoine, Etablissement Public Foncier Nord – Pas De Calais
- Exemples de revalorisation du foncier dégradé: nature en ville et renaturation – Michel Mench – INRA
- Mise en synergie des données sur la qualité des sols: les apports de la mutualisation des données – Cécile Le Guern, BRGM
- Comment développer une démarche vertueuse de gestion des sols à l’échelle d’une ZAC, d’un site ou d’un projet d’aménagement ?
- Projet d’aménagement : quelles responsabilités pour les différents acteurs – Gaëlle Audrain Demey, ESPI
- Gestion des terres excavées : de l’approche traditionnelle aux méthodes innovantes – intervenant à confirmer – Mathilde Andrieu, SAMOA
- De la reconstruction à la construction de sol – Laure Vidal-Beaudet Agrocampus Ouest
- Table-ronde : Quelles innovations pour le monde socio-économique ?
Panélistes : - Béatrice Béchet, IFSTTAR – IRSTV
- Christelle Besse, SCE
- Marie-Christine Dictor, BRGM
- Autres intervenants à confirmer
- Conclusion
L’artificialisation des sols reconnue l’une des 5 menaces pesant sur la biodiversité
« L’Observatoire national de la biodiversité publie une carte de France inédite qui renseigne sur le gradient de pressions qui impacte chaque partie du territoire métropolitain. Elle compile les cinq pressions qui menacent la biodiversité.
Le Giec de la biodiversité classait en mai dernier les cinq grandes menaces qui mettent en péril la biodiversité à l’échelle mondiale : artificialisation des sols, surexploitation des ressources, changement climatique, pollutions et espèces exotiques envahissantes.»
Appel à projets de la plateforme européenne Soilver : Recognizing and caring for soil and land as assets
Le lien vers l’appel à projet (ouverture au 28 juin 2019) est : https://www.soilver.eu/
La thématique générale est : ‘Recognizing and caring for soil and land as assets’
Deux sous-thématiques sont priorisées :
- Emerging contaminants in point sources and as diffuse pollution in soil and groundwater
- Recognising the value of Soil in land use decision
Les projets attendus sont :
- Des états de l’art, études documentaires et projets de transfert entre sciences et politiques publiques
- D’une durée maximale de 12 mois
- Demandant une aide maximale de 150 k€ (tous les partenaires)
- Avec un partenariat trans-national impliquant au moins deux pays impliqués dans ce premier appel (France, Pays-Bas, Wallonie-Belgique)
Le calendrier est :
- Lancement : 28 juin 2019
- Dépôt pré-projet: 27 septembre
- Ouverture seconde phase : 11 octobre
- Clôture finale : 29 novembre
- Décision finale : 17 janvier 2020
Lancement de l’observatoire national de l’artificialisation des sols
Alain Canet : « Cessons d’opposer la protection des sols et la production »
Sur
grainesdemane.fr/alain-canet-cessons-dopposer-la-protection-des-sols-et-la-production/,
un article qui pose la question de l’obligation de résultats/obligation
de moyens dans les cahiers des charges agroenvironnementaux, en
particulier pour les sols.
Publication de la carte nationale des stocks de carbone des sols intégrée dans la carte mondiale de la FAO
La carte de la France métropolitaine (hors Corse) des stocks de carbone dans les sols préparée par l’INRA dans le cadre d’un exercice mondial piloté par le Partenariat Mondial sur les Sols hébergé par la FAO vient d’être publiée sur le site du Gis Sol. La carte ainsi produite a été intégrée à la carte mondiale des stocks de carbone publiée récemment.
Pour plus d’information : http://www.gissol.fr/donnees/cartes/la-carte-nationale-des-stocks-de-carbone-des-sols-integree-dans-la-carte-mondiale-de-la-fao-4335
12 Sept. 2019 / Rapport spécial du GIEC sur ‘changement climatique, utilisation des terres et sécurité alimentaire’
Le 8 Août 2019 un nouveau rapport spécial du GIEC sortira. Il traitera des « liens entre le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire, et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres »
Deux demi-journées de présentation de ce rapport auront lieu
le 12 Septembre 2019, 16 rue Claude Bernard (Paris 5ème) à AgroParisTech
La matinée sera dédiée à un large public, et présentera les principales conclusions du rapport. L’après-midi sera dédiée à la Recherche et à l’Enseignement Supérieur et traitera des nouvelles attentes que soulève ce rapport.
Le Sénat rétablit des critères alternatifs pour définir les zones humides
Le Sénat rétablit des critères alternatifs pour définir les zones humides
Biodiversité | 27 juin 2019 | Laurent Radisson
Le projet de loi sur l’Office français de la biodiversité (OFB), qui a fait l’objet d’un accord en commission mixte paritaire le 25 juin, contient une disposition qui devrait permettre de rétablir une certaine protection des zones humides.
Les sénateurs ont en effet adopté début avril un amendement du sénateur Jérôme Bignon qui modifie la définition des zones humides contenue à l’article L. 211-1 du code de l’environnement. Cette définition rétablit les critères alternatifs permettant de définir ces zones : présence d’eau ou de plantes hygrophiles. Avec cette modification, la définition va désormais être la suivante : « On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année« .
La définition des zones humides issue de la loi sur l’eau de 1992 avait été interprétée par le Conseil d’Etat dans un sens défavorable à leur protection à travers une décision du 22 février 2017. La juridiction administrative avait considéré que les deux critères devaient être réunis pour définir réglementairement une zone humide. Plusieurs associations avaient dénoncé le risque de déclassement de nombreuses zones humides et, de ce fait, de destruction.
Dans leur rapport remis le 29 janvier 2019 au ministre de la Transition écologique, Jérôme Bignon et la députée Frédérique Tuffnel pointaient une dégradation continue des zones humides. Une évaluation réalisée en 2012 sur les plus importantes zones humides françaises a montré que la moitié des prairies avaient subi une dégradation de leur état au cours de la décennie 2000. Le nombre de cas de dégradations s’accentuait même par rapport à la décennie précédente.
Journée technique sur les sols urbains
Dans le cadre de l’assemblée générale de l’Afes, une journée thématique sur les sols urbain se déroulera au centre IRD de Bondy le 6 juillet prochain.
Informations et inscriptions sur : https://www.afes.fr/event/assemble-generale-afes-journee-thematique-sols-urbains/
Programme de la journée
09h00 – 09h30 Ouverture de la journée
En présence de Georges De Noni Directeur de l’IRD (sous réserve de disponibilité)
09h30 – 11h00 Assemblé Générale Ordinaire de l’Afes
Présentation des bilans de l’Association (bilan moral, bilan financier et bilan d’activité) et débat sur les orientations à prendre pour la période à venir.
11h00 – 12h00 Visite du site de Bondy (Partie I)
Présentation de salles de laboratoire exclusives à l’iEES Paris (ajouter détails).
12h00 – 13h30 Déjeuner
Échanges conviviaux autour d’un repas partagé. N’hésitez pas à apporter vos spécialités !
13h30 – 16h00 Conférence-débats
Cette demi-journée de conférences a pour but de présenter les avancés des différentes branches des sciences du sol sur le thème des sols urbains. Elle a aussi pour vocation à être un lieu de rencontre entre spécialistes, ou non, provenant d’organismes de recherche, d’entreprises ou de collectivité…
· Potentiel des services écosystémique des sols construis (Technosols), Maha Deeb, Post-doctorante (Urban Soil Institut of New York)
· Elaboration du référentiel de fond pédo-géochimique du bassin parisien : quelles perspectives pour une gestion circulaire des sols urbains excavés ? – projet GeoBaPa, Coline Eychène, Cheffe de projet (SolTracing)
· Contamination des sols urbains cultivés – Risques En Fermes Urbaines : Gestion et Évaluation (REFUGE), Anne Barbillon, Chargée de mission (EXP’AU – AgroParisTech) / Coordinatrice du programme REFUGE
· Une nécessaire prise en compte de la qualité physico-chimique des sols des jardins collectifs urbains, Philippe Branchu, Ingénieur de recherche (Cerema) et Elisabeth Rémy, Ingénieure de recherche – HDR (INRA-AgroParisTech).
· Bond’innov, Pauline Sy, Chargée de projets (Campus de l’innovation)
· Table ronde avec l’ensemble des intervenants et échanges avec la salle
16h00 – 17h30 Visite du site de Bondy (Partie II)
Un profil pédologique complet d’un Anthroposol sur Luvisol profond à découvrir !
5 expérimentations IEES-Paris en cours :
- un essai “litterbag” (commun à 6 sites : Vietnam, Laos, Thaïlande, Tunisie, Bondy, Chambord) ;
- un essai de maturation de différents (lombri)compost, en collaboration avec l’entreprise Moulinot ;
- un essai sur hydrorétenteur biosourcé (collaboration avec Reverdir) : analyses de leur biodégradabilité en comparaison avec hydrorétenteur chimique (acrylate) et effet sur plantes soumises aux stress hydrique ;
- un essai de plantations de cultures tropicales (gomba, chou chinois et Brede mafane) sur Technosols (50% compost / 50% remblais) (IEES / AgroParisTech) ;
- un essai compost/remblais à différentes teneurs de compost associé à des plantes médicinales 4 réplicats, 8 différentes plantes (thym, menthe, coriandre, aneth, estragon…).
L’objectif des différents essais est de tester :
- la valorisation de terres de récupération – remblais de la région parisienne ;
- les différents type de compost et vermicompost ;
- l’effet de la faune sur des mélanges remblais- compost ;
- l’effet de l’efficience et de la durabilité d’hydrorétenteurs naturels vs hydrorétenteurs chimiques.
Informations pratiques pour se rendre au centre IRD de Bondy : https://ile-de-france.ird.fr/infos-pratiques/acces-au-centre
Un éloge des sols sur France Culture
Une émission de France Culture qui faisait la part belle aux sols.